LIVRE DU CAPITAINE

Ciao Capitaine,
Bienvenue à bord de nos péniches.
Nous ferons de notre mieux pour rendre votre séjour inoubliable.

Prenez le temps de consulter ce LIVRE DU CAPITAINE, vous y trouverez de nombreuses informations et conseils utiles. Il est le fruit de nos expériences personnelles, des commentaires de nos clients au fil des ans et est constamment mis à jour.

Dans notre LIVRE DU CAPITAINE, vous trouverez toutes les informations sur les itinéraires, les heures des écluses et les ponts mobiles, le calendrier des marées, les prévisions météorologiques et bien d’autres choses encore.
Toutefois, si nous avons oublié un détail ou si quelque chose n’est pas clair, n’hésitez pas à nous le demander.

Vos suggestions et vos expériences sont toujours les bienvenues!

Notre équipe se fera un plaisir de vous aider.
Nous vous souhaitons un merveilleux voyage avec Rendez vous Fantasia!

ASSISTANCE

BUREAU: (0039) 0415510400
Numéro également activé pour la messagerie instantanée WhatsApp
Du lundi au samedi de 9h00 à 12h30 et de 15h00 à 18h00

Voici quelques numéros à n’utiliser qu’en cas d’EXTRÊME URGENCE:
LAURA: (0039) 3205720465
7 jours su 7 de 8h00 à 18h00
ZOUHAIR: (0039) 3205727986
7 jours sur 7 de 8h00 à 18h00

Après le 18h00 envoyez s’il vous plaît un SMS ou laissez un message vocal dans le répondeur. Le message sera lu ou écouté seulement le matin suivant.

🚩
Si un problème souvenait sur votre bateau et n’est pas purement technique, vous pouvez naviguer, les réparations seront faites sur la terre ferme. (par. ex Fusina, Portegrandi, Cavallino). Le technicien s’accordera avec vous sur un point de rencontre.

 

Numéros Utiles

PREMIERS SECOURS 118

CARABINIERS 112

POLICE 113

POMPIERS 115

GARDE DE FINANCE 117

GARDE-CÔTE 1530

RESTITUTION DU BATEAU

La restitution du bateau se fait entre 8h30 et 9h. Faites vos bagages et faites le ménage à temps. Merci de respecter l’heure de retour prévue au contrat.

DÉBARQUEMENT LE DIMANCHE
Possible seulement après accord. Le bateau doit être libéré entre 16h00 et 18h00. Passé ce délai, le débarquement sera renvoyé au lundi matin entre 08h30 et 09h00.

DÉBARQUEMENT ANTICIPÉ
Si pour une raison de convenance personnelle, vous souhaitez restituer votre bateau avant la date prévue, veuillez en aviser à temps la base. La base n’est pas ouverte en dehors des jours de départs.

DÉBARQUEMENT TARDIF
En cas de retour tardif, la base se réserve le droit de facturer une demi ou une journée de location.

C’EST INTERDIT:
• entrer dans les canaux de Venise, Giudecca, Murano, Burano, Torcello et Lido. Ces îles ne peuvent être que circumnavigées;
• dans les îles susmentionnées, mouiller dans des endroits de fortune ou non autorisés;
• naviguer la nuit, par mauvais temps et en mer (pour les bateaux non autorisés).
Aucune assurance ne couvrira les amendes, l’enlèvement forcé du bateau et les récupérations des bateaux à la dérive pour la navigation à risque. 

VOUS ÊTES AUTORISÉ:
• faire quitter de nos mouillages privés à Burano et Le Vignole tous les bateaux n’appartenant pas à Rendez vous Fantasia et Locaboat (bateaux non autorisés: Le Boat et tous les autres bateaux);
• contacter, si nécessaire: POLICE (113) et CARABINIERI (112).

IL EST RECCOMANDEE DE:
• placer les déchets dans les bacs appropriés;
• garder les animaux en laisse;
• gardez des vêtements appropriés à l’endroit où vous êtes;
• amarrer et fixer les amarrages dans les zones et les structures appropriées;
• éviter les nuisances sonores et respecter les temps de repos, à proximité des zones habitées ou des bateaux.

VEUILLEZ VOUS RAPPELER:
• il est conseillé de vérifier les prévisions météorologiques et en particulier les prévisions de vent. Voici quelques liens où vous pouvez vérifier: ilmeteo.it ; meteoam ; windy ;
• les bateaux sont livrés avec le plein de carburant (autonomie pour plus de 40 heures de navigation). En cas de besoin, vous pouvez contacter la base AVANT de faire le plein. Nous vous indiquerons où et comment procéder. Si nous ne sommes pas contactés ou si nous sommes contactés plus tard, vous n’aurez pas droit à un remboursement;
• les interventions techniques et de réparation, sauf en cas de non fonctionnement du moteur, sont effectuées sur le continent (pas d’îles). Fusina et Portegrandi se rapprochent des îles de la lagune;
• les interventions de débouchage des toilettes et la réparation du propulseur d’étrave sont payantes;
• les pertes, les dommages causés à la terrasse et le bimini par des collisions avec des ponts et des écluses, l’enlèvement et le détachement des zones sèches et les dommages causés à l’hélice ne sont couverts par aucune assurance.

Pour les bateaux P.1020FB, E.400, E.600 :

On rappelle que sur la base du décret législatif nr. 171/2005 Vous êtes obligés de conserver et exhiber en cas de contrôle des forces de l’ordre, le contrat de location signé avec Votre agence de voyage.

En référence à l’ordonnance numéro 93/2007 du Magistrato alle Acque:

– La navigation dans les canaux lagunaires doit s’effectuer au moins à 3 mètres de distance des bricoles ou des groupes de balisage.

– Est interdit de s’amarrer ou stationner sur les bricoles, poteaux, groupes de balisage et sur tous les quais non organisés pour l’amarrage.

– Est interdite la navigation en zone à bas-fond et de tout façon à l’extérieur des canaux navigables.

– Tous les navigants doivent réduire la vitesse du bateau au minimum pour contenir le mouvement ondulatoire et adapter la conduite à la navigation pour éviter les situations de danger en proximité de chantiers de travail ou quand on croise de petits bateaux, bateaux à rames, bateaux à pleine charge, transports sanitaires, transports funèbres et en général les bateaux qui exposent des dispositifs conventionnels d’urgence en fonctionnement (lumineux comme acoustiques).

– Tous les navigants doivent réduire la vitesse du bateau à proximité d’îles, berges, pour éviter de possibles dommages et érosions à cause du mouvement ondulatoire en adoptant la limite de 7 (sept) kilomètres par heure quand il n’est pas indiqué de limite.

– Sont interdites l’altération et la falsification des berges, sèches de la lagune (autant naturels que artificiels) par: amarrage et/ou mouillage, activité de camping.

– Il est interdit de s’amarrer et/ou se mouiller aux débarcadères réservés aux services publiques de ligne.
Il est nécessaire de maintenir une distance suffisante pour ne pas entraver les manœuvres des véhicules du service publique de ligne.

– Il est nécessaire de faire toujours attention et de se conformer au limites de vitesse indiqués.

Aucune assurance ne couvrira d’éventuelles sanctions suite à la violation des articles susmentionnés.

  1. L’eau de la lagune et des canaux communique avec la mer et son niveau n’est pas régulé par les écluses. Elle est donc sujette à la variation des marées, qui peut atteindre 1 m. Au moment de l’amarrage, il est important de garder ce chiffre en mémoire et de respecter les précautions suivantes:
    a) vérifiez la profondeur de l’eau à l’endroit où Vous souhaitez Vous arrêter, afin d’éviter un échouage à marée basse;
    b) laissez les amarres aussi lâches que possible pour que le bateau puisse bouger avec la marée;
    c) fixez les défenses de manière qu’elles protègent le bateau tant à marée basse que haute. Si Vous n’avez pas de calendrier des marées, Vous pouvez en contrôler l’amplitude en repérant la flore qui pousse à fleur d’eau sur les piquets ou sur les planches.
  2. Vous ne pouvez naviguer sur la Lagune qu’en suivant les chenaux (canali) balisés par des piquets isolés ou en groupes appelés “briccole” (briccola). Vous devez repérer l’entrée d’un chenal signalée par un groupe de piquets dont l’un est plus haut que les autres, d’env. 70 cm et naviguer ensuite à proximité des autres briccole, espacées de 5 à 20 m et en restant toujours du côté numéroté.
  3. Dans la lagune, la houle peut être importante: il est préférable d’accoster dans des endroits sûrs et abrités. À Venise, Vous devez amarrer uniquement dans les darses (celles de San Giorgio et Sant’Elena sont les plus hospitalières). Sur le Grand canal de Venise et de Murano, la navigation Vous est rigoureusement interdite. La navigation en mer est possible (seulement pour les bateaux autorisés) sur mer tranquille et entre 500 et 1500 m de la côte.
  4. Nos bateaux sont équipés de moteurs d’une puissance maximale de 40 HP, ce qui permet d’atteindre une vitesse de croisière de 7 nœuds environ, soit env. 13 km/h. En présence de vent et de courants, leur puissance limitée les rend vulnérables, en particulier au cours des manœuvres (à exception du modèle TIP TOP L que dispose d’un moteur de 80 HP). Dans certains cas, il est préférable de rester amarré. En cas de nécessité, n’oubliez pas qu’il vaut mieux manœuvrer contre le vent et à contre-courant. La manœuvre dans le sens du courant, surtout dans les canaux et passages étroits, se fait principalement à la main: approchez lentement la proue de la rive, trouver une bonne prise pour le matelot et maintenir le bateau arrêté dans cette position à l’aide d’un bout. Laissez la poussée du courant opérer la rotation complète du bateau jusqu’à l’appuyer contre la berge. Amarrez le bateau si l’on désire accoster. Pour repartir à contre-courant, après avoir détaché les amarres, éloignez le bateau de la berge, toujours avec l’aide du matelot et lancer le moteur. Pour repartir dans le sens du courant, mais avec la proue tournée à contre-courant, enlevez en premier le bout de proue et écartez le bateau de la berge. Laissez la force de l’eau accomplir la rotation désirée pendant que l’on donne du mou au bout de poupe. Attendre que le bateau soit en position idéale pour le détacher complètement et mettre les gaz.
  5. Au cours des manœuvres d’attente:
    • aux écluses: pensez à arrêter le moteur. Vous éviterez ainsi de boucher les filtres de refroidissement du moteur avec la vase remuée pendant l’éclusage;
    • ponts mobiles en faveur de courant: restez bien éloigné du pont (au moins 50 m) pour éviter de finir transversalement sous le pont. Une fois le pont totalement ouvert, mettre les gaz et naviguez rapidement.
  6. Si, par distraction ou toute autre circonstance, Vous Vous retrouvez échoués en eaux très basses ou à sec, Vous devez:
    – mettre le moteur au point mort;
    – contrôler que l’eau de refroidissement ressort normalement de l’échappement. Sinon, coupez le moteur et faites les vérifications appropriées. Amorcez la poupe avant de redémarrer le moteur;
    – transférez le plus possible de charge à la proue et faites tourner manuellement le bateau d’environ 180 degrés en remettant lentement et progressivement les gaz;
    – une autre solution est d’attendre la marée après avoir jeté l’ancre;
    – dans le cas où Vous demanderiez à une autre embarcation de Vous remorquer, pensez à fixer le bout du bateau à la proue du bateau remorqueur: celui-ci doit pouvoir virer de cap en tournant de 180 degrés.

LAGUNE DE VENISE
« Chioggia, Venise, les îles de la lagune et retour à Chioggia »

C’est le plus beau circuit que nous conseillons aux personnes naviguant pour la première fois avec notre compagnie. Les vélos sont conseillés mais pas indispensables.

De Chioggia à Venise, il y a environ 3 h de navigation en sortant des ports de Chioggia et de Malamocco et en longeant les îles de Pelestrina et d’Alberoni. Tout au long du trajet, on peut s’arrêter pour une brève escale, soit pour visiter ou soit pour se baigner sur les plages toutes proches: à Ca’ Roman (sur le côté gauche de l’embarcadère du vaporetto, briccola 200), ou à Pellestrina dans les places d’amarrages du restaurant “Da Celeste” en face de la station des carabiniers, briccola 139 (repas obligatoire!). Après le restaurant précité, en face de l’église de S. Antonio, on peut s’amarrer à côté du quai où il y a des boucles (amarrage à l’anglaise), à Portosecco (à proximité du restaurant “Da Memo”, avant la station de carburant, briccola 53), à Alberoni (après le quai d’embarquement du ferry boat, dans un petit port public, briccola 25, conseillé aussi pour la nuit). Pour ceux qui aiment la solitude, nous conseillons l’amarrage à l’ancre dans le canal Poveglia, au Sud/Ouest de l’île du même nom. De Malamocco, nous conseillons de naviguer vers Venise le long du canal de S. Spirito, plus large et panoramique! Encore 30 minutes de navigation pour rejoindre le Bacino de S. Marco.

Attention: à la bouche du port de Malamocco, Vous pouvez choisir de virer à gauche, en naviguant le long du large canal de Malamocco / Marghera et de rejoindre Fusina, éventuelle liaison avec l’itinéraire “Canal de la Brenta” .

Attention: Venise ne peut être seulement et partiellement contournée que par les canaux della Giudecca, de San Marco, delle Navi, dei Marani. Les amarrages y sont rigoureusement interdits, même brefs! Vous pouvez toutefois demander l’hospitalité, contre paiement, auprès des darses suivantes: celle de San Giorgio, sur l’île de San Giorgio, en face de la place San Marco (panorama époustouflant), celle de Diporto velico Veneziano ou Marina S. Elena, sur l’île de S. Elena (la place San Marco de Venise y est à 15 min. à pied).

Attention: “Rendez-Vous Fantasia” (RVF) dispose sur l’île de Vignole et à l’usage gratuit des clients RVF et Locaboat, de quelques places d’amarrage, très indiquées pour passer la nuit. Voir la section “Amarrage Vignole”.

On peut ensuite rejoindre l’île Vignole en naviguant le long du canal de San Nicolò en direction de la bouche du port, en côtoyant à votre gauche l’île “La Certosa” et à votre droite “Le Lido”, avec le pont d’embarquement/débarquement des ferry-boats. Dirigez-Vous vers la forteresse de Sant’Andrea. L’embouchure du canal se trouve à gauche après l’île “La Certosa” et avant la forteresse. Veillez à rester du bon côté des briccole. Après 100 m, au triple carrefour, prendre la voie du milieu. Au bout de 400 m, après les 4 amarrages des autres sociétés, à gauche se trouve notre ponton privé. Il y a 15 pieux, distants d’env. 4 à 6 m, reconnaissables à notre logo. Les bateaux des compagnies RVF et Locaboat sont autorisés à s’amarrer à flanc des premiers, en utilisant correctement les protections des pare battages et en prêtant tous les égards dus aux équipages voisins dont ils pourraient traverser le bateau pour descendre à terre.
À peu près de notre amarrage, sur le terrain près du chemin, vous trouverez un puits de couleur bleue. Soulevez le couvercle et à l’intérieur vous trouverez notre robinet d’eau. Recherchez l’amarre la plus proche afin de pouvoir faire facilement le plein d’eau, en utilisant le tuyau/poteau en votre possession. Veuillez, s’il Vous plaît, refermer après utilisation. Merci.

Attention: dans le chenal de Vignole, à proximité d’une chapelle et de sa fontaine, se trouve un pont en bois, impossible à franchir à marée haute ou moyenne! De plus, en face de l’église, mais sur la rive opposée, il y a un sérieux bas-fond dont il ne faut pas s’approcher.

De Vignole, il y a un service régulier de vaporetto pour Murano et Venise (toutes les 60 minutes, durée du voyage 20 min. Coût du billet aller simple env. 9,50 € / pers.). Nous Vous conseillons de prendre un billet valable soit 24 h à env. 25 € / pers. ou soit 48 h à env. 35 € / pers. ou soit 72 h à env. 45 € / pers. (tarif jeune valable 72 h env. 33 € / pers.). (*)

À partir de maintenant, les trajets d’île en île que nous Vous proposons sont de courte durée (en moyenne 30 à 50 min de navigation).
Pour quitter Vignole revenir en naviguant dans le même canal que vous avez entré, puis prendre le canal des Navi et, peu après encore, à droite pour naviguer le long du canal de la Bissa, traverser le canal S. Erasmo et côtoyer l’île du même nom, où il sera aisé de trouver à s’amarrer sur cette île dédiée à l’horticulture. Si Vous disposez de temps, faites-y une promenade à pied, à bicyclette ou en footing (tour de l”île fait 7 km). Il y a un petit snack bar “Dai Tedeschi” qui se trouvent près de la Tour Maximilienne, avec une vue panoramique sur le port. Puis, arrivée à proximité des îles de Burano, Torcello et San Francesco del Deserto.
Entre 10h00 et 17h00, ces îles sont très fréquentées par des groupes de touristes. Il est donc préférable d’y faire escale en dehors de ces horaires. Vous trouverez alors plus facilement à Vous amarrer et ces îles Vous apparaîtront certainement sous un angle plus agréable et authentique. Leurs habitants seront aussi plus disponibles!

Attention: à Burano, RVF dispose de quelques amarrages privés, à l’usage gratuit des clients RVF et Locaboat, à proximité du pont de bois reliant Mazzorbo et Burano. Ce lieu n’est pas toujours tranquille pour passer la nuit. Voir la section “Amarrage Burano”.

En y arrivant par le Nord, l’Est ou le Sud, contourner l’île dans le sens des aiguilles d’une montre; en venant par l’Ouest, longer la rive Sud de Mazzorbo. Vous trouverez 7 quais d’amarrage pour le débarquement, avec au minimum 3 piquets chacun, tous reconnaissables à notre logo.
À Burano, Vous pouvez faire des achats et manger dans un des nombreux restaurants. Nous Vous conseillons le marché aux poissons du matin et l’atmosphère accueillante de la rue Galuppi, avec les étalages de ses célèbres dentelles. Les couleurs vives des maisons et l’agencement harmonieux de cette cité rendront votre humeur encore plus enjouée.

Attention: (pour amarrer à Mazzorbo) estimez la direction du courant avant de commencer la manœuvre et d’éviter d’approcher le pont en bois de Mazzorbo/Burano. Effectuez la manœuvre à au moins 30 m du pont. Approchez la proue à l’amarrage, accrochez-Vous à un piquet et attendre que le courant fasse le reste.

San Francesco del Deserto est l’île la plus tranquille et la plus romantique. C’est aussi l’endroit idéal pour y passer la nuit. L’eau de la fontaine existante tombe très lentement. L’unique couvent de l’île n’est ouvert que quelques heures par jour. Pour le visiter, il est préférable de s’y rendre tôt le matin, dès l’ouverture (horaire de visite: de 9h00 à 11h00 et de 15h00 à 17h00, fermé le lundi). S’amarrer à gauche dans l’étroit canal intérieur.
Torcello, précieux site archéologique renfermé dans une poignante solitude. La cathédrale de S. Maria Assunta et l’église de S. Fosca sont des témoignages du style veneto-byzantin. Quelques restaurants, dont le plus célèbre “La Locanda Cipriani”, se trouvent sur cette île.
Pour y accoster, voire pour passer la nuit, le mieux est de prendre le canal Torcello, au Nord-Est de l’île homonyme.

Attention: jonctions possibles avec les itinéraires “Fleuve Sile” et “Les 3 Lagunes (a)“.

Après avoir visité et fait halte à Burano, San Francesco del Deserto et Torcello, faites donc route vers Murano.
Murano, île célèbre pour l’art du verre soufflé, est accessible en suivant les canaux de “Mazzorbo – Scomenzera – S. Giacomo – Ondello – Bisatto”. Il n’est possible que de contourner cette île, très fréquentée et pas aisée à l’y aborder. On conseille de laisser le bateau sur l’île de Vignole et de prendre un vaporetto. Une visite d’une soufflerie de verre, avec démonstration, s’impose. Il y a un grand choix de magasins et de restaurants. Si Vous ne l’avez pas encore fait et qu’il Vous reste un peu de temps, arrêtez-Vous une nuit à Venise. Le club velico de S. Elena (à paiement) est le plus pratique. La darse de l’île de San Giorgio (à paiement) est la plus panoramique. Faites une promenade jusqu’à la place Saint-Marc, choisissez un bon restaurant, si possible avec vue sur le Grand Canal et Vous passerez une soirée inoubliable!

Attention: éventuelle jonction possible avec l’itinéraire “Canal de la Brenta“. En naviguant sur canal della Giudecca et de Fusina, arrivez en moins d’une heure à l’embouchure du Naviglio Brenta. À votre droite se trouve un quai d’amarrage entièrement équipé pour tous les bateaux au départ ou arrivée de ou pour Venise.

C’est le dernier jour, passez-le à votre guise, puis repartez vers Chioggia. Il faut 3 h de navigation pour y parvenir mais tenez compte d’éventuels arrêts. Quand Vous voyez Chioggia, traversez le canal du Bocca di Porto, dirigez-Vous légèrement à gauche. Au bout d’1 km, Vous verrez une église avec un clocher bien en vue. Cherchez la “dame” (briccola) d’entrée du canal. Laissez l’église et Chioggia à votre droite et continuez par le canal qui Vous guidera, après 2 virages, à l’île “dell’Unione”. La première base, celle de RVF Chioggia mérite votre visite. Les excellents restaurants y sont nombreux. N’oubliez pas que le bateau doit être libéré le lendemain matin avant 9h00. Bon voyage et au revoir!

(*) Pour les horaires et les numéros de téléphone mis à jour consultez la section “Écluses et ponts mobiles”

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Chioggia et Sottomarina: deux localités liées par leur histoire et leurs traditions.
Chioggia, la petite ville voisine au plan urbain typique en chevrons, se visite et s’apprécie en toute tranquillité et pourquoi pas à vélo, parce que c’est un endroit qui réserve de très nombreuses surprises. C’est une petite Venise, avec des ruelles et des canaux, des palais, des églises et des monuments et les maisons ont les cheminées typiques qui évoquent les lieux racontés dans les comédies de Goldoni.

Sottomarina est un centre balnéaire important, bien connu pour ses terrains particulièrement adaptés à la production horticole. Sottomarina est appréciée aussi pour sa plage de sable fin, riche en minéraux tels que l’augite, le quartz, les silicates et des éléments micacés, qui la rendent appropriée pour les sablages et les cures hélio-psammo-thérapeutiques.

Pellestrina est une autre destination à ne manquer sous aucun prétexte, que l’on rejoint de Chioggia en vélo, puis en vaporetto. Cette île est célèbre pour ses Murazzi, qui sont d’anciens remparts contre la mer construits par la République Sérénissime. Dans cette bande de terre, qui ne fait que quelques centaines de mètres de large et 11 kilomètres de long, on peut voir encore les dentellières habiles qui travaillent la dentelle aux fuseaux (“fusello” et “tombolo”).

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Lido de Venise, endroit plein de charme et d’élégance qui a été transformé au milieu du XIXe siècle seulement, en l’un des plus beaux centres italiens de villégiature d’été.
Depuis 1857, année où fut construit le premier “Grand établissement balnéaire érigé sur l’Onde vive de la Mer”, la présence de touristes commença à augmenter, au point que le Lido a mérité son appellation d’ “Île d’or”.
Le tourisme d’élite arriva au Lido grâce à la construction des grands hôtels de luxe, des bâtiments au style art déco élégant, au charme décadent, des avenues arborées, des parcs et des jardins. Son atmosphère de tranquillité recherchée fit de l’île la résidence de nombreux poètes, de musiciens et d’écrivains, dont Thomas Mann, qui situa son célèbre roman “La mort à Venise” dans l’un des hôtels les plus prestigieux.
Aujourd’hui, des structures d’accueil parfaitement équipées garantissent aux touristes des vacances sous le signe du confort et de la tranquillité. La plus importante manifestation culturelle est en septembre, lorsque le Lido retrouve l’atmosphère élégante et mondaine du passé, avec le Festival international du cinéma, le festival cinématographique le plus ancien au monde.
Le Lido de Venise offre de nombreuses possibilités de pratiquer des sports: équitation, tir à l’arc, patinage, tennis, voile, planche à voile. Et enfin le golf, avec l’un des terrains les plus beaux en Europe, situé dans la localité voisine appelée Alberoni.

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Venise est une ville où l’on se déplace et que l’on découvre à pied, en se perdant, pourquoi pas, dans ce labyrinthe magique fait de ruelles (calli), de petites places (campielli), de places (campi) et de canaux (rii). On y respire une atmosphère qui a la saveur des pays lointains.
Venise est la ville magique par excellence, l’une des scènes les plus extraordinaires, où l’histoire et l’art se reflètent dans les eaux tranquilles de la lagune. Là, tout n’est que romantisme, poésie et mélancolie… On a tellement écrit sur Venise qu’il paraît superflu de rappeler que c’est une ville unique au monde, et qu’elle a été comme de juste placée par l’UNESCO parmi les patrimoines de l’humanité, non seulement pour ses richesses artistiques, mais aussi pour l’interpénétration extraordinaire entre les activités de l’homme et le paysage naturel des lagunes.

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La gondole est pratiquement l’emblème de Venise depuis plus d’un millénaire. Elle servait jadis pour relier les lieux de la ville, qui avait à l’époque plus de canaux et moins de ponts. Elégante, silencieuse, elle avait autrefois une cabine, “Felze”, qui est maintenant ouverte mais toujours peinte en noir comme le prescrivait un ancien décret de la République Sérénissime (1633). Longue jusqu’à 11 m, elle est légèrement asymétrique et à fond plat, pour permettre au gondolier de la conduire avec une seule rame, en naviguant sur des fonds même très bas. La rame se pose sur un support de forme caractéristique, dit “fórcola”, qui s’enlève après l’usage. Le “dolfin” ou fer de proue, équilibre l’embarcation et représente les six sestieri de Venise, Giudecca incluse et le chapeau du Doge. Le fer à la poupe est dit “risso” (riccio). Pour assembler les 280 morceaux de bois de plusieurs genres qui la composent, on peut employer jusqu’à un an de travail.

Murano et l’art de la verrerie
Les pièces les plus antiques liées au travail du verre à Venise, remontent au VIIe siècle. Mais ce fut la prospérité que la Sérénissime atteignit pendant le XIe et le XIIe siècle, qui attirèrent, parmi de nombreux artisans orientaux, les vitriers syriens qui s’établirent dans la ville et donnèrent une impulsion décisive à cet art. Au début, les fours pour travailler le verre furent installés à Venise, puis bannis après une série d’incendies catastrophiques. Ils furent donc relégués, pour des raisons de sécurité, dans la proche île de Murano qui, en 1291 par un édit du Doge, fut déclarée officiellement aire industrielle. Les vitriers de Murano n’étudièrent pas seulement les formes et les couleurs (rien que des variantes de celles déjà connues dans le passé et puis oubliées) mais réussirent à améliorer la qualité du matériel, en se distinguant par la production du verre le plus pur et le plus transparent au monde.
La visite du Musée de verre au Palais Giustiani (Fondamenta Giustiniani 8, horaire 10h00-17h00, tél +39041-739586) s’impose pour apprendre l’histoire millénaire du précieux matériau.

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Les “Nizioleti“. Les toponymes vénitiens sont inscrits sur des enseignes dont le nom en dialecte est “nizioletti” (petits draps). Ils n’ont pas seulement la fonction d’orienter, mais aussi de raconter des anecdotes suspendues entre la légende et la fiction, évoquant des épisodes historiques qui échappent à la plupart des visiteurs.
Nous en rappelons quelques uns:

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Sotoportego del Casin dei Nobili – (Sestiere de Dorsoduro): jadis s’y trouvait une maison de jeux exclusivement pour nobles, où les courtisanes se prostituaient.

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Ponte de le Maravegie – (Sestiere de Dorsoduro): la légende raconte l’histoire d’une famille qui comprenait sept sœurs-les “merveilles”-d’une beauté extraordinaire.

FLEUVE SILE
«Départ/arrivée Burano, en passant par Cavallino, Jesolo, Caposile, Portegrandi et jusqu’à Casier-Treviso» (le passage des ponts mobiles à contre-courant est certainement plus facile)

C’est le parcours le plus naturaliste que nous conseillons aux personnes naviguant pour la première fois avec nous. Les vélos sont conseillés.

Attention: éventuelle jonction possible avec l’itinéraire “Lagune de Venise

Cet itinéraire prévoit le passage d’écluses et de ponts mobiles qui ne sont pas toujours franchissables les we. Il est préférable de les passer en semaine. (*)

L’itinéraire continue par le canal de Burano, de S. Felice, Riga, dei Bari et il Fosso. C’est un parcours très beau et enchanteur au milieu de la flore, de la faune des marais et il est préférable au canal Pordelio car en localité de Ca’ Savio, se trouve un pont mobile qui, à la date de rédaction de cet itinéraire, n’est pas ouvert pour cause de travaux.
Après avoir laissé Burano, Vous pouvez également accoster aux emplacements suivants: Marina di Lio Grando à Punta Sabbioni (payant) et amarrages libres ou de fortune dans les localités de Treporti, Lio Piccolo et Cavallino.

Attention: le canal “Il Fosso”, qui mène de Lio Maggiore à Cavallino, est étroit et peu profond: veillez à naviguer à proximité des briccole, 5 à 8 m de distance, de préférence avec l’aide d’un observateur à la proue.

Après l’écluse de Cavallino (*) Vous êtes finalement dans le fleuve ‘Sile’. À droite, en direction de l’embouchure, il y a des jolies darses.

Attention: le fleuve ‘Sile’ n’offre pas beaucoup d’opportunités de faire le plein d’eau! Profitez des structures mentionnées ci-dessus.

Si le temps et la saison le permettent, Vous pouvez sortir en mer (seulement les bateaux autorisés). À minimum 500 m de la côte et pas plus près (!), Vous pouvez jeter l’ancre et Vous baigner.

En remontant le Sile, Vous parviendrez en moins d’une heure à Jesolo Paese. Vous trouverez, au cours de ce trajet, quelques amarrages de fortune.
Pour demander l’ouverture des 2 ponts mobiles de Jesolo, Vous devez téléphoner (*). En cas de difficulté, demandez l’aide d’un agent de police. Profitez de l’attente pour faire vos courses.
Pour rejoindre Caposile, comptez environ une heure. Vous devez aussi traverser un pont de bateaux.

Si Vous voulez allonger un peu le parcours, suivez tout droit sous le pont en fer, en direction de Musile, Vous arriverez en 20 min. env. à Chiesanuova, petit village avec un beau quai flottant. Il y a un très bon restaurant-pizzeria dans le voisinage immédiat. Si Vous sonnez au numéro 91 “Sil di Mengo & C. snc”, Vous pourrez déguster gratuitement d’excellents produits alcoolisés du terroir (il est plutôt recommandé de leur en acheter, svp).
De Caposile, après le pont pour bateaux, Vous apercevrez un bon quai d’amarrage, sur votre droite.

Attention: éviter l’accostage à marée basse et, de plus, ne pas stationner longtemps! Amarrer à l’avant, tenir la poupe vers le centre du canal.

En remontant encore le Sile pendant 50 min. env., Vous arriverez au croisement de Portegrandi.
Vous trouverez toujours un amarrage de fortune à proximité de l’écluse, mais il est interdit d’amarrer et d’utiliser les services dans la concession particulière n° 295 de Agostini, Renier et Mazzoler.
Au petit restaurant, donnez votre préférence au menu “maison” à base de poissons. Vous pouvez décider de continuer votre itinéraire sur le Sile en direction de Trévise ou de retourner dans la lagune en passant par l’écluse. Si Vous avez le temps, nous Vous conseillons de poursuivre l’itinéraire.
Après Quarto d’Altino, le fleuve devient plus beau et plus hospitalier.

Attention: le fleuve ayant un parcours sinueux, naviguez au centre de celui-ci. Dans les anses, il est préférable de naviguer au plus près de la berge externe. N’oubliez pas d’avertir votre présence au moyen du klaxon. Les bateaux “avalant” ont toujours la priorité.

Une halte, voire même une nuitée, s’impose à Casale sul Sile, que Vous gagnerez en 1h30 env. Vous y trouverez des boutiques et de bons restaurants.
Casier est à une heure de navigation. Vous trouverez un seul centre nautique, “Nautica Biondi”, à gauche, à seulement 15 min. de Casier. À Casier, Vous trouverez également un bon quai d’amarrage pour une halte ou pour la nuit, ainsi que des magasins et des restaurants.
Même si le plan d’eau est vaste, dans le méandre, naviguez rigoureusement près de la rive (à votre gauche en remontant). Vous pouvez faire une excursion à bicyclette ou avec les transports en commun jusqu’à Trévise, jolie ville riche et dynamique du Nord-Est italien.
L’écluse de Silea, point de retour de votre itinéraire, est à seulement 10 min. de navigation. Il est inutile de passer cette écluse ouverte uniquement sur rendez-Vous. De toute façon seule une petite portion du fleuve reste navigable. Vous pouvez parcourir votre trajet de retour, sans arrêt, en environ 2 à 3 h.

Après l’écluse de Portegrandi (*), positionnez le levier d’accélération à 2’000 tours/min env. et profitez tranquillement de votre passage sur le canal “Silone” pour admirer sa faune et sa flore abondantes. Il Vous reste encore environ une heure de navigation tranquille avant d’arriver aux abords, beaucoup plus mouvementés, des îles de Torcello et Burano. Evaluez si Vous êtes intéressés à y faire encore une halte. Autrement, continuez!

Attention: jonction avec l’itinéraire “Lagune de Venise“.

(*) Pour les horaires et les numéros de téléphone mis à jour consultez la section “Écluses et ponts mobiles”

Cavallino est l’une des plus belles plages d’Italie, considérée comme la capitale européenne du “plein air”.
Cette immense langue de terre se baigne dans une mer peu profonde. Une pinède séculaire offre des décors uniques, où la végétation dominante est le pin maritime et le pin domestique, mais aussi les tamaris et les oliviers de Bohême. Un paradis naturaliste pour les amateurs de “birdwatching”, ou pour ceux qui souhaitent découvrir le caractère unique de cet environnement, en vélo ou en bateau.
Cavallino représente la protection naturelle d’une des zones les plus intéressantes de la lagune Nord: un environnement naturel fait de lais, de roseaux, de marécages, de marais destinés à la pisciculture.
Le littoral est bordé de petits villages typiques: Cavallino, Ca’ Savio, Ca’ Vio, Treporti, Lio Grando, Lio Piccolo. Ce sont des bourgs anciens et pleins de charme, où l’on peut faire une halte pour vivre à fond ce paysage merveilleux.
Cavallino est aussi le lieu de grandes rencontres internationales: le centre des congrès reçoit d’importants séminaires et, au mois de septembre, l’Ironlion Triathlon International, grand événement sportif, qui attire les athlètes et les passionnés du monde entier.

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Jesolo est l’un des littoraux les plus fréquentés d’Italie, avec ses 15 km de sable ambré et d’env. 82’000 couchages au total. Plus qu’une localité touristique, Jesolo est un énorme parc de loisirs aux mille attractions et pour tous les goûts.
Le Lido de Jesolo est une plage connue au niveau international, qui propose à ses visiteurs des paysages naturels, variés et destinés à satisfaire tous les goûts.
Que dire aussi de la célèbre nuit de Jesolo, si unique, si inimitable? Environ 2’000 magasins et pubs ouverts jusqu’à tard dans la nuit, des discothèques où l’on peut danser et écouter tous les genres de musique, des pubs tendance, des pubs anglais pour déguster 1000 variétés de bière et de drinks, des salles de jeux et des parcs de loisirs pour les grands et les petits dont Caribe Bay, jugé le meilleur parc aquatique d’Italie. Et aussi: des pizzerias, des restaurants, des snack-bars et des tavernes où l’on peut régaler le palais avec les spécialités typiques de la cuisine vénitienne.

Parc naturel du fleuve Sile
Institué en 1991, le parc est rempli de sources, de petits lacs, de marais et de bois. Il abrite aussi des villas, des moulins et des fours à briques, témoignant de la présence et des ouvrages hydrauliques de la République Sérénissime.

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Le but était de réintroduire des éléments de la flore et de la faune qui avaient disparu à cause de l’action de l’homme, comme les roseaux et les crapauds.
Ses eaux transparentes, parfois silencieuses et parfois agitées, traversent la douce plaine vénitienne entre Trévise et Venise.
C’est le Sile, qui naît de résurgences ou “fontanassi”, comme elles sont appelées en patois trévisan.
Il court sur environ 95 km et traverse un territoire de plus de 3’000 ha, caractérisé par une variété extraordinaire de paysages, riches en témoignages historiques, artistiques et culturels.
Ce fleuve, à découvrir, a été très fréquenté entre le XVe et le XVIIIe siècle par les nobles patriciens de Venise, qui y construisirent des villas et des demeures splendides, ainsi que des ouvrages d’ingénierie hydraulique.

SileCasier2

La première portion du Sile, en amont de la ville de Trévise, est la plus intéressante du point de vue naturaliste, car on y voit bien le phénomène des résurgences.
C’est une zone agricole sereine et calme, presque mélancolique, avec les rives du fleuve basses et l’eau formant un délicat entrelacement d’étangs et de marais.
Autrefois, on y trouvait de très nombreux moulins, qui témoignent de l’importance de la minoterie du Sile, surtout pendant les siècles sous la domination de Venise. En effet, Trévise était surnommée le grenier de la République, parce que ses terres fournissaient une bonne partie du blé destiné à la ville lagunaire.

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Tout de suite après Trévise, le fleuve change d’aspect et devient peut-être moins naturel. Les rives, qui étaient auparavant basses et marécageuses, laissent la place à un système de lés (ou rester) qui étaient utilisés autrefois pour tirer, de la rive, les gros bateaux qui remontaient le courant.
Aujourd’hui, les rives sont équipées de parcours piétons et cyclables, d’où l’on admire des paysages naturels d’une beauté rare et incontestable.
Si l’on suit le parcours jusqu’à la mer, on trouve d’anciennes carrières transformées en plans d’eau et un environnement renaturalisé, qui abrite de nombreuses espèces d’oiseaux aquatiques.
En s’approchant de Venise, le voyage du Sile touche à sa fin. Ses eaux commencent à être douces et saumâtres et, à Portegrandi, il s’abandonne enfin dans la calme embrassade de la lagune.

CANAL DE LA BRENTA

«De Venise à Padoue et retour, le long du canal de la Brenta».

C’est un très bel itinéraire, romantique et pittoresque. Nous le conseillons aux navigateurs expérimentés, accompagnés d’un équipage d’au moins deux personnes dynamiques et avec au minimum 3 jours entiers à disposition. Les vélos sont conseillés.

Attention: la première partie du voyage sera comme l’itinéraire “Lagune de Venise”. En effet, il nous semble préférable d’entrer sur le canal de la Brenta dès le mardi et jusqu’au vendredi, afin d’éviter de rester bloqué le lundi, jour de fermeture des écluses et pour éviter le trafic du fin de semaine.
Cet itinéraire, d’env. 40 km jusqu’à Padoue et qui Vous fait passer 5 écluses et 10 ponts mobiles (*), Vous offrira des postes d’amarrages en accès libre. De bonnes “trattorie” et de jolies boutiques seront à votre disposition. Il s’agit d’un parcours romantique, serpentant parmi des dizaines de merveilleuses villas et de jardins d’un autre temps.

Attention: ce trajet est dépourvu de points de distribution d’eau et de gazole. Pensez à en faire le plein avant. En cas de besoin d’eau, Vous pourrez en demander aux éclusiers, habitants et restaurateurs situés au bord de l’eau.

Attention: le canal de la Brenta est emprunté par divers bateaux d’excursions journalières, prioritaires en raison de leur programme chargé. La priorité est également accordée à toutes les embarcations “avalant” (dans le sens du courant).

Les amarrages sont publics. On peut s’y arrêter en laissant suffisamment d’espace pour les bateaux d’excursions journalières (s’amarrez au début ou à a fin de chaque quai, en laissant le plus d’espace possible pour les autres bateaux). Autrement, le capitaine doit rester à bord pour déplacer le bateau en cas de nécessité…

Attention: les temps de parcours indiqués ci-dessous ne tiennent pas compte des éventuelles attentes et manœuvres pour les passages d’écluses et des ponts mobiles.

Naviguez au milieu du canal, pour éviter d’éventuels bas-fonds. En 15 minutes, Vous atteindrez l’écluse de Moranzani (*). Près de l’écluse, Vous trouverez un point de restauration rapide et bon marché. 20 min encore de lente navigation et Vous arriverez à Malcontenta où se trouvent un ponton d’amarrage public, à droite avant le pont et un petit embarcadère privé mais accessible qu’à gauche.
À partir de là, la poursuite de la croisière nécessite l’aide et l’accord du personnel chargé de l’ouverture des ponts, afin de coordonner votre programme et vos heures de passage avec les horaires en vigueur, qui sont presque identiques à ceux des écluses. (*) Si Vous ne trouvez pas un préposé à son poste, Vous pouvez le joindre par téléphone, au numéro indiqué sur le pont concerné.

Tout de suite après le pont tournant de Malcontenta et sur votre gauche, Vous apercevrez l’admirable Villa Foscari, baptisée “La Malcontenta”, œuvre d’Andrea Palladio.
Attention: cette dernière villa se visite uniquement quelques jours par semaine et sur rendez-Vous.

Vous doublerez ensuite la Villa Querini Stampalia (à gauche) et la Villa Priuli (à droite).
Après avoir navigué une vingtaine de minutes, Vous Vous trouverez à Oriago, à proximité du deuxième pont mobile. Au cours des 6 km qu’il Vous reste à parcourir pour arriver à Mira Porte (40 min. de navigation), Vous passerez encore deux ponts mobiles et côtoierez plusieurs villas célèbres. Sur votre gauche: les Palais Mocenigo et Gradenigo, la Villa Valmarana. Sur votre droite: le Villa Moro, la Villa Widmann-Scheriman etc.
Avant l’écluse de Mira Porte, il y a un bon quai d’amarrage à votre disposition. D’autres sont accessibles après l’écluse, sur la droite. (*)
Profitez du syndicat d’initiative de Mira pour Vous procurer de la documentation. Entre Mira et Dolo, à 30 min. de navigation, Vous croiserez encore trois ponts mobiles et de nombreuses villas. Un autre bon quai d’amarrage Vous attend à Dolo (ex Macello), après l’écluse, à droite. (*)
À Dolo, visitez le vieux moulin. Encore 12 km pour atteindre Stra. Vous pouvez passer la nuit à Dolo ou, si Vous en avez le temps et l’envie, continuez jusqu’à Stra. Après la belle Villa Pisani, il y a un bon quai d’amarrage. Laissez-y votre bateau et allez visiter la plus grande villa de toute la Riviera. Vous avez maintenant la possibilité de gagner Padoue en bateau. Franchir le croisement avec le fleuve Brenta peut présenter des difficultés, en raison des forts courants, notamment en période de pluies. Si Vous décidez d’y renoncer, cela vaut quand même la peine d’aller jusqu’à la ville de Sant’Antonio en transports publiques.
Si Vous poursuivez votre croisière, n’oubliez pas d’informer, par téléphone au moins un jour à l’avance, l’éclusier de Stra et de Noventa Padovana de votre arrivée. (*) Après l’écluse de Stra, maintenez la proue légèrement en amont (à droite) afin de compenser quelque peu le mouvement de l’eau. Traversez le fleuve pour atteindre le canal Piovego.

Attention: pendant la traversée, nous Vous conseillons de garder l’ancre à portée de main, afin de pouvoir Vous en servir en cas de problème d’hélice ou de moteur.

Pour franchir l’écluse de Noventa Padovana, prévoyez environ 40 min. (*) Vous doublerez la Villa Giovannelli sur votre droite.
Puis suivez encore une longue et étroite ligne droite qui passe sous de nombreux ponts. Au carrefour avec le canal de San Gregorio, continuez tout droit et Vous arriverez en 50 min. env. au pied des antiques murailles de la forteresse de Padoue. Après quelques méandres, Vous êtes au port fluvial historique padouan de Porta Portello, où Vous pourrez accoster pour aller visiter Padoue.
Cependant, le lieu d’escale le plus agréable se trouve un peu loin, à gauche, après avoir dépassé les jardins et 4 ponts, tout près des Portes Contarine, restaurées. Quel que soit votre choix, Vous êtes au cœur de Padoue!

Padoue mérite une escale d’au moins 24 heures. Ne manquez pas la Chapelle “Scrovegni” abritant les plus célèbres fresques de Giotto.
Il suffira désormais d’évaluer le temps nécessaire pour votre trajet de retour jusqu’à Chioggia, en pensant à prévoir, comme à l’aller, les attentes aux passages des écluses et des ponts mobiles.
Toutefois, notez qu’en raison des courants, ces passages seront plus délicats et plus risqués pour le bateau. Il vaut mieux rester au minimum à 50 m du pont et d’attendre l’ouverture complète. Si Vous décidiez de Vous amarrer à une briccole, rappelez-Vous de le faire depuis la poupe. Quand le pont sera ouvert, faire marche arrière tout en restant attaché jusqu’à avoir le bateau en ligne avec le pont. Enlevez la corde et actionnez la manette des gaz en avant.
(Dans un avenir proche, il sera possible, après l’aménagement de voies navigables et seulement pour bateaux avec tirant d’eau de moins de 2 m, d’effectuer une boucle complète en regagnant Chioggia par les canaux de Battaglia, Canola et le fleuve Bacchiglione).

À Fusina, à la sortie de la Brenta, tournez à droite par les canaux de Marghera et de Malamocco et naviguez, contrairement à ce que Vous avez fait à l’aller, au beau milieu de la lagune en passant par les chenaux Valgrande, Allacciante, Perognola, etc., dont l’entrée se situe sur la droite peu avant l’accès au port de Malamocco. À 2500 tours/min., comptez 4 h de navigation pour arriver à bon port.

Il est préférable d’arriver à Chioggia la veille, dans la soirée, du jour de remise du bateau. Quand Vous voyez Chioggia, traversez le canal du Port, dirigez-Vous légèrement à gauche. Au bout d’1 km, Vous verrez une église avec un clocher bien en vue. Cherchez la “dame” (briccola) d’entrée du canal. Laissez l’église et Chioggia à votre droite et continuez par le canal qui Vous guidera, après 2 virages, à l’île dell’Unione. La première base est celle de RVF.
Chioggia vaut une visite aussi, il y a des bons restaurants.
N’oubliez pas que le bateau doit être libéré le lendemain matin avant 9h00.
Bon voyage et au revoir!

(*) Pour les horaires et les numéros de téléphone mis à jour consultez la section “Écluses et ponts mobiles”

La Riviera del Brenta est un ensemble de pays, d’histoire et d’art, surgis le long de l’ancien cours du fleuve Brenta, qui unit Padoue à Venise. Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, ce fut une période de grande splendeur, lorsque la Riviera devint le lieu de villégiature préféré par la noblesse vénitienne, qui construisait là-bas ses maisons de vacances. De véritables icônes de richesse, synonymes à la fois d’une vie salubre plongée dans la nature, mais aussi de mondanité et de luxe voyant. Environ cinquante merveilleux exemplaires de cette architecture particulière se sont conservés intacts jusqu’à aujourd’hui.
On ne peut pas manquer de visiter la grandiloquente Villa Pisani près de Strà.

villa pisani

Villa Pisani: conçue en 1721 par Giovanni Frigimelica et Francesco Maria Preti sur une commission du Doge de Venise Alvise Pisani. À l’intérieur, on trouve des œuvres picturales de Gianbattista Tiepolo, Giovanni Zais, Giacomo Guaranà et plusieurs autres illustres peintres. Entre ses murs séjournèrent Napoléon et son vice-roi d’Italie, le Tsar Alexandre I et le Roi d’Italie Vittorio Emanuele II. Il s’y tint, en 1934, le premier sommet entre Benito Mussolini et Adolf Hitler.

Le vaste jardin est une invitation à se perdre, inspiré de celui de Versailles, avec une grande piscine centrale, des préaux et l’orangerie et enfin le labyrinthe “de l’amour”, avec des haies en buis épaisses et hautes plus de 2 m.

Il ne faut pas manquer des bijoux comme Villa Foscari (dite “La Malcontenta”, car elle donne son nom à la localité), conçue par Palladio en 1558 pour Alvise et Nicolò Foscari, Villa Soranzo à Fiesso d’Artico, avec des fresques extérieures de Paolo Caliari, frère du Véronèse.

Et ni d’ailleurs la “Villa Contarini dei Leoni“, à Mira, construite en 1558 pour le Procurateur de San Marco Federico Contarini qui, dans sa “Barchessa”, sorte de grange, accueille actuellement de nombreuses et fréquentes activités culturelles et des spectacles d’intérêt national.
Dans ces atmosphères magnifiques s’organisent encore, au cours de toute l’année, des festivals de théâtre, des concerts, des défilés masqués sur l’eau et des fêtes. Parmi les manifestations les plus évocatrices il y a la représentation folklorique “Riviera Fiorita” et le “Venice Marathon”.
Représentation de la “Riviera Fiortita”: le deuxième dimanche de septembre. C’est une manifestation folklorique d’aviron présentant des spectacles variés et attirant un nombreux public.
Un cortège de barques historiques, toutes décorées et dotées de rameurs costumés, défile le long de la rivière Brenta parmi des jardins fleuris et des villas somptueuses, qui sont les nombreses anciennes résidences des patriciens vénitiens.

Le “Venice Marathon” a lieu le dernier dimanche d’octobre. Ce marathon s’est taillé une belle place parmi les manifestations de la ville de Venise et de la Riviera del Brenta. C’est un événement sportif de portée internationale: il attire chaque année plus de 6’000 concurrents originaires du monde entier.
Le marathon se déploie sur la longueur réglementaire olympique de 42,195 km. Le départ est donné à Stra, passe ensuite par la splendide Riviera du Brenta, laissant de côté les magnifiques villas palladiennes. Les coureurs arrivent jusqu’à Venise grâce au “Pont de la Liberté”, qui relie la ville à la terre ferme. Après avoir traversé le Grand Canal sur un pont de barques long de 160 m. et aménagé pour l’occasion, les concurrents défilent près de la Place Saint Marc et se dirigent vers la Riva dei Sette Martiri, où est située l’arrivée ouverte sur le panorama lagunaire.

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Padoue, ville élégante au charme discret. L’une des destinations les plus importantes est la Basilique de Saint-Antoine. Mais l’héritage artistique et culturel de Padoue se découvre à chaque coin du centre historique.
Padoue la savante: son université, l’une des plus anciennes d’Europe, accueillit, en 1492, un professeur d’exception, Galileo Galilei. Quelques années plus tard, en 1501, elle reçut l’inscription de Copernic, le père de l’une des plus grandes révolutions scientifiques.
Padoue la religieuse. La basilique de Saint-Antoine est un lieu de culte très important, où chaque année, des milliers de dévots arrivent en pèlerinage, pour vénérer les dépouilles du saint le plus aimé au monde.
Deux visages pour une ville qui garde intact le charme d’une histoire millénaire, des paléo vénitiens jusqu’à la République Sérénissime.

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Padoue est belle à vivre sans hâte, en parcourant les rues du centre et en admirant les joyaux de l’architecture dont elle s’est enrichie au cours des siècles.
Ces joyaux nous parlent d’art roman, de Renaissance, de néoclassique.
Le premier de tous est la chapelle des Scrovegni, qui abrite l’un des cycles de fresques les plus importants de Giotto, réalisé entre 1305 et 1306 et restauré récemment.
Ou le célèbre Palais de la Raison, autrefois centre juridique et administratif de la ville, aujourd’hui parc d’expositions. Et aussi le Prato della Valle, qui enchante par sa forme elliptique, son immensité (c’est l’une des plus grandes places d’Europe, avec ses 90’000 m2 de superficie) et pour les émotions qu’elle sait susciter, avec cette île de verdure centrale et ses 78 statues qui l’entourent.
Le Café Pedrocchi, historique, est le symbole de la vie culturelle et commerciale de Padoue. C’est un bâtiment d’architecture néoclassique, où il fait bon s’arrêter pour passer une bonne soirée ou simplement pour admirer ses splendides salles.
Il est impossible de citer toutes les beautés de Padoue. Le jour, la ville s’offre au visiteur avec ses rues, ses places peuplées, sa grande joie de vivre.
La nuit, elle prend un caractère plus romantique et enchanteur.
Une ville qui sait toujours raconter de très belles histoires, il suffit de savoir les écouter…

LAGUNE DE GRADO ET DE MARANO – Route littorale vénitienne, l’histoire de la Sérenissime

«Marano Lagunare, fleuve et oasis Stella, îles et casoni, Aquileia, Grado et retour à Marano Lagunare»

C’est le plus beau circuit que nous conseillons aux personnes naviguant dans ces lieux avec peu de jours à disposition. Parcours riche en nature, culture, archéologie et tradition du bien vivre. Bonnes tables et bons vins.
Les vélos sont conseillés.

Notre itinéraire part de Marano Lagunare. Cette ville mérite au moins une halte d’un jour, que ce soit à votre arrivée ou à votre départ. La marine est équipée de tous les services et la petite ville est superbe et bien organisée. Vous trouverez tout ce dont Vous aurez besoin. Les habitants, parlant le vénitien dans le pays frioulan, sont sympathiques et disponibles.

Attention: Portomaran est la deuxième base de RVF, point d’arrivée et de départ depuis 2004, avec la collaboration de la direction et les préposés du même port. Pour ceux qui choisiront de faire une croisière aller simple ou aller-retour de la base de Marano Lagunare: la darse sera gratuite que les jours d’embarquent et de débarquement. Pour les bateaux en transit, il Vous sera indiqué où Vous pouvez Vous amarrer. Il Vous sera donné la clé pour l’usage des services de terre. Un forfait Vous sera demandé pour l’amarrage et les services.

Attention : Dans la lagune de Marano et Grado Vous pouvez jouir des îles sauvages et charmantes du cordon de la côte, seulement accessibles par bateau. Ici Vous pouvez passer des heures agréables, souvent en complète solitude.
Dès ce moment, il ne sera pas difficile d’admirer les “Casoni” traditionnelles des pêcheurs, construites en cannes palustres et maintenues en excellent état. Quelques fois on peut y passer pour profiter d’un buffet fugace.

Sortez de la darse de Portomaran, Vous Vous engagez à gauche dans le canal de Marano. Vous trouverez, à gauche, le canal de la “Litoranea Veneta” (côtière vénitienne) qui Vous conduira jusqu’à Portobuso (env. 13 km de navigation). Sur l’île de Portobuso il n’y a qu’un seul restaurant, le “Ai Chiodi”, ouvert qu’en journée…
En continuant sur le canal “Anfora Vecchia”, Vous arrivez, en 60 min env., au carrefour avec le canal “Della Teiada”, à gauche et que Vous remonterez ensuite le fleuve “Natissa” pendant env. 7 km, jusqu’à Aquileia. Là, Vous trouverez un amarrage payant au port touristique d’Aquileia et que pour quelques heures seulement. De là, que ce soit à pied ou à vélo, Vous arriverez rapidement au site archéologique romain, riche en mosaïques. (Visite à ne pas manquer!)
En naviguant en marche arrière, prenez le canal “Litoranea Veneta”. Maintenez la gauche sur 6 km env. (canal S. Pietro d’Orio) et Vous arriverez à Grado, centre touristique réputé (aussi thermal), riche en témoignages remontant à l’époque romaine et vénitienne. Chaque désir peut être satisfait. Vous pouvez aussi trouver un amarrage de fortune, mais nous Vous conseillons de demander hospitalité à la marine de Porto San Vito (tél +39 0431 83 600) qui se trouve à l’embouchure du port de Grado.

Attention: Grado est aussi la ville tremplin pour Trieste, qu’on ne peut rejoindre que par la mer. Seulement les bateaux pouvant naviguer sur la mer sont aurorisés. L’équipage dot être motivé et expérimenté. Prévoir au moins trois jours de navigation, demandez des suggestions.

Après avoir visité Grado, Vous pouvez choisir de retourner, toujours en marche arrière, par le même “Litoranea Veneta”. Au carrefour avec le canal de Marano tournez à gauche en direction des “bocca dei Canali” et, de là, en 10 min, Vous pouvez rejoindre Lignano Sabbiadoro. Si les conditions marines le permettent et avec les bateaux autorisés, Vous pouvez aussi la rejoindre par mer.
Dans ce superbe village côtier, Vous pourrez trouver tout ce dont Vous avez besoin, même un peu de vie nocturne. Les amarrage et ravitaillement sont possibles dans un des ports touristiques.
De Lignano Sabbiadoro, après seulement 10 min de navigation, Vous retournez aux “bocca dei Canali”. Tournez à gauche sur le canal “dei Lustri” et ensuite à droite sur le canal “Cialisa” qui Vous mènera, en prenant à gauche au carrefour suivant, à remonter le fleuve verdoyant “Stella”. Deux heures plus tard de navigation agréable, Vous arriverez à Precenicco. Il est possible de s’amarrer de fortune!

Attention: ne pas continuer plus loin!

À Precenicco, nous Vous conseillons de stationner et même d’y passer la nuit. Dans ce village tranquille, Vous trouverez des magasins, banques, bars, restaurants, etc. Vous pourrez y acheter du vin et des produits typiques agricoles locaux. Nous conseillons le restaurant “Rivabella” (tel. +39 0431 366091), fermé le lundi.
Au retour, au carrefour avec le canal “Cialisa”, continuez tout droit, Vous passerez d’abord sous une grande balance de pêche pour arriver, ensuite, après avoir dépassé quelques anses et avoir navigué pendant 20 min au fameux village des pêcheurs où Vous pourrez admirer les maisons typiques de canne palustre. Maintenant Vous êtes dans la réserve naturelle du fleuve “Stella”.

Attention: dans le village naviguer très lentement et au centre. Dans les méandres, préférer le côté externe.

Il est bien de s’arrêter pour faire une pause. Toutefois, il est préférable de s’approcher d’une maison habitée et d’y demander l’autorisation.
Un échange de compliments et trinquer avec l’habitant sera sympathique et presque inévitable…(tenez donc à portée de la main un bon vin ou une bonne bière!)
Retournez au carrefour avec le canal “Cialisa” et naviguez en marche arrière. Au prochain carrefour, continuez à droite par le canal “Caron”. En 20 min env. Vous rejoindrez le port touristique d’Aprilia Marittima (un des plus grands ports très bien organisé de la partie Nord de l’Adriatique). En continuant à gauche, Vous retournerez sur Marano Lagunare.

(*) Pour les horaires et les numéros de téléphone mis à jour consultez la section “Écluses et ponts mobiles”

Aquileia, fondée en 181 après J.-Christ, est une aire archéologique d’importance exceptionnelle, classée au Patrimoine de l’humanité par l’UNESCO.
Les fouilles ont mis en évidence les ruines du forum romain, d’une basilique, de la nécropole, les revêtements des mosaïques, les fondations des maisons, les statues de la rue sacrée, des marchés, des murs, du port fluvial, d’un grand mausolée, etc.

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Des myriades de pièces archéologiques de la période romaine (statues, mosaïques, pièces, verres, terre cuites, urnes, bronzes, un bateau, le lapidaire, etc.) ont été réunies dans le Musée archéologique national.
La splendide Basilique de S. Maria Assunta fut fondée sur un édifice du IVe siècle où furent réalisés, dans les siècles suivants, plusieurs agrandissements, en grande partie détruits pendant les invasions barbares.
À côté de la basilique se trouvent l’église des païens et le baptistère.
Dans le temple on peut admirer les célèbres mosaïques pâles chrétiennes (IVe siècle). Elles constituent une étape fondamentale de l’histoire de l’art italiennne.
Il s’y trouve aussi les fresques du XIIe siècle de la crypte et celles du XIe siècle de la voûte de l’abside. À voir également le Saint-sépulcre (construit au XIIe siècle, imitant celui de Jérusalem).

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La crypte, avec les magnifiques mosaïques de l’église construite au IVe siècle par l’évêque Teodoro, sur les fondations d’une ancienne villa romaine, nous apprennent l’histoire chrétienne d’Aquilée, ce dès les premiers siècles.
Derrière la basilique se trouve le cimetière dans lequel sont enterrés aussi 10 soldats inconnus, ramassés sur les champs de bataille de la Première guerre mondiale. Un autre soldat inconnu a été choisi pour être apporté sur l’autel de la patrie à Rome.

La beauté de Grado réside dans la possibilité d’associer une période de vacance sans-souci à l’immersion dans un monde antique, riche de suggestions évocatrices et de charme historique que l’on ne trouve qu’ici sur l’île du Soleil et d’Or. Grado satisfait avec style et hospitalité le désir de relax, d’amusement et du bien-être de tous, grands et petits. Le cœur ancien de Grado se serre autour de la basilique de Sant’Eufemia, richement décorée de mosaïques.
À l’extérieur de la basilique se trouvent le Musée lapidaire et le Baptistère. 50 m plus loin se dresse la Basilique di Santa Maria delle Grazie.

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La lagune de Grado représente une partie de nature non contaminée faite de canaux et de pièces d’eau qui s’entrelacent, formant ainsi des mamelons et petites îles qu’il est possible d’explorer en bateau ou en canot pneumatique, à la découverte des “casoni”, mais aussi en moutain-bike le long des sentiers qui longent les vallées de pêche.
Par un court trajet en bateau, il est possible de rejoindre l’île verte de Barbana. La statue de ligne de la Vierge est le symbole de destination de pèlerinage à chaque saison. Oasis de paix, entre mémoires et suggestions historiques.

La Réserve naturelle régionale Foce dello Stella couvre une superficie d’env. 1400 ha et son institution remonte à 1996. Les eaux internes sont caractérisées par les variations considérables de salinité et de température et l’embouchure de la lagune du fleuve Stella présente une ample étendue d’eau douce.

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La réserve constitue une zone avifaune de grande valeur, en particulier comme lieu d’arrêt et d’hivernage des oiseaux aquatiques. Il s’y trouve une grande quantité d’oiseaux. Mais il y a aussi de nombreuses espèces de poissons, reptiles, amphibies, mammifères et encore de cétacés qui s’y enlisent quelques fois.
La réserve n’est accessible seulement que par la voie maritime. La visite nécessite donc l’aide d’un bateau. L’endroit est particulièrement indiqué pour les élèves des écoles ayant une activité autant didactique que naturaliste.
Les enseignants et les élèves peuvent bénéficier de visites guidées en présence d’un expert naturaliste.
Les excursions sont programmées d’octobre à mai. Mais on conseille la visite entre octobre et février, période où se trouve le plus d’avifaunes dans les lagunes.

LES TROIS LAGUNES

«De Burano à Marano Lagunare, en passant par Cavallino, Jesolo, Caposile, Musile, Cortellazzo, Caorle, Bibione et Lignano»

C’est un itinéraire bigarré: villes de l’art et maritimes, nature lagunaire et fluviale, plages, villages des paysans et des pêcheurs. Conseillé pour croisière d’au moins deux semaines (une semaine aller simple). Vélos conseillés.

Bon à savoir: il est important de connaitre dès le début que:
– Suivant les périodes de l’année, les écluses n’ouvrent pas les samedis et les dimanches et que quelques ponts mobiles ne sont pas manœuvrés normalement les jours fériés;
– Une paire de ponts non praticables sur le canal “Cavetta”, entre Cortellazzo et Jesolo, Vous oblige à choisir entre:
1. Sortir en mer et à devoir donc côtoyer quelques miles (seulement pour les bateaux autorisés). De bonnes conditions météorologiques sont indispensables.
2. Prolonger le parcours de navigation de 4 h env. en remontant la “Piave Vecchia” jusqu’à Musile pour descendre, ensuite, le “Piave” jusqu’à env. l’estuaire, à Cortellazzo.
Nous préférons conseiller la deuxième possibilité, adapte à tous types de bateaux et praticable avec toutes sortes de conditions atmosphériques.

Attention: jonction avec l’itinéraire “Lagune de Venise” 

L’itinéraire continue par le canal de Burano, canal de S. Felice, canal Riga, canal dei Bari et canal il Fosso. C’est un parcours très beau et enchanteur au milieu de la flore, de la faune des marais et préférable au canal Pordelio pour un pont mobile en localité de Ca’ Savio (qui, à la date de rédaction de cet itinéraire, n’ouvre pas pour travaux).
Après avoir laissé Burano, Vous pouvez également accoster aux emplacements suivants: Marina di Lio Grando à Punta Sabbioni (payant) et amarrages libres ou de fortune dans les localités de Treporti, Lio Piccolo et Cavallino.

Attention: le canal “Il Fosso”, qui mène de Lio Maggiore à Cavallino, est étroit et peu profond: veillez à naviguer qu’à proximité des briccole (5 à 8 m), de préférence avec l’aide d’un observateur à la proue.

Après l’écluse de Cavallino (*), Vous êtes sur le fleuve “Sile” et Vous trouverez, en prenant à droite vers l’embouchure, toute une série de darses très bien équipées.

Attention: le fleuve Sile n’offrant peu d’opportunité de faire le plein d’eau, profitez des structures mentionnées ci-dessus.

Seulement si le temps et la saison le permettent, Vous pouvez sortir en mer (seulement pour les bateaux autorisés), à minimum 500 m de la côte (pas plus près !). Vous pouvez jeter l’ancre et Vous baigner.

En remontant le Sile, Vous parviendrez en moins d’une heure à Jesolo Paese. Vous trouverez, au cours de ce trajet, quelques amarrages de fortune.

Pour demander l’ouverture des 2 ponts de Jesolo, Vous devez téléphoner aux numéro (*). En cas de difficulté, demandez l’aide d’un agent de police. Profitez de l’attente pour faire vos courses. Pour rejoindre Caposile, comptez environ une heure.

La “Piave Vecchia”, de Caposile à l’écluse de Musile, se fait en 30 min. env. Un fleuve caractérisé par un lit, parfois étroit et sinueux aux berges basses, riches des cannaies, petits villages, campagne bien cultivée. L’écluse “Intestadura” de Musile est toujours ouverte et manœuvrée sauf lors des très hautes ou basses eaux du “Piave” ou “Sile”. (*)
Au village de Chiesanuova, dans la vaste anse, Vous trouvez un très joli quai flottant. Sur la berge, des petits bars, boutiques, un restaurant-pizzeria. Si Vous sonnez au no 91 “Sil di Mengo & C. snc”, Vous pourrez y déguster gratuitement des liqueurs. Il serait même souhaitable que Vous leur en achetiez svp…

Sur le “Piave”, l’athmosphère change. Des berges plus éloignées et beaucoup plus hautes avec des arbres touffus.
Si Vous désirez allonger votre navigation de quelques minutes, il est possible de s’amarrer à San Donà de Piave (quai à votre droite à proximité d’une grande place verte, avant un grand et haut pont en fer).
En aval, pour arriver au pont mobile des bateaux (*), un peu avant Cortellazzo, il faut compter env. 90 min. Eraclea est la seule ville traversée, à peu près à mi-parcours. En vue du pont mobile des bateaux, klaxonner 3 fois.

Attention: tenez-Vous à une distance appropriée du pont (env. 50 m). Evitez que le courant ne Vous entraîne vers un danger. Tournez en cercle jusqu’à l’ouverture complète du pont. Traversez-le ensuite sans hésitation.

Vous trouverez quelques amarrages de fortune entre le pont et l’embouchure. Il existe aussi des places payantes pour plus de confort, eau potable, par exemple.
À Cortellazzo, petit village adonné au tourisme, à la pêche et à l’agriculture. Vous y trouverez de bons restaurants, bars, journaux, supermarchés, marchés de pêche, magasins variés, etc. À pied ou à vélo, il est aisé d’arriver au bord de la mer et de se baigner ou de se promener sur la plage.
À 2 h de moteur, Vous pouvez arriver à Caorle, grand centre touristique et de pêche de la haute Adriatique. Conseillé pour une importante halte et pour y passer la nuit. Pour arriver à Caorle, Vous devez naviguer sur les canaux Redevoli et Largon jusqu’à Brian.
Deux petites difficultés:
– L’écluse de Redevoli: on peut la franchir à toute heure. Toujours ouverte et manœuvrée sauf lors des très hautes ou basses eaux du “Piave”
– À 3 km se trouve le pont mobile de “Torre di Fine”. Il est manœuvrable par un préposé de la nautique voisine, “Garden Center” (*).
Possibilité d’amarrage, de faire le plein d’eau et des courses.
Encore 7 km et Vous êtes à Brian. Une fois passé le pont de la nouvelle artère, Vous trouverez un vieux pont mobile, toujours ouvert et une modeste organisation nautique. Vous arriverez rapidement au carrefour avec le canal Livenza. Continuez tout droit jusqu’au canal Commessera. Tout de suite à gauche, il y a un amarrage privé de la “Trattoria Emiliana”, conseillé pour les amoureux de la cuisine de ménage en pleine campagne. Place idéale pour faire du footing ou du mountain-bike. Encore 20 min. de navigation et Vous êtes sur le fleuve “Livenza”. À Porto Margherita, naviguez vers les embouchures, prenez la première bifurcation à gauche “Canale Dell’Orologio” et continuez pendant quelques minutes, tout droit. Dépasser la darse de “L’Orologio” et Vous trouvez un canal plein de bateaux pécheurs que nous ne conseillons pas d’y entrer. À gauche dans le canal “Saetta”, à seulement 100 mètres plus avant, peu avant le pont mobile, se trouve le bel amarrage du restaurant “Da Duilio”, que nous Vous conseillons.

Après le pont mobile de Caorle (*) encore 3 km et Vous êtes dans la superbe lagune de Caorle.
Pour Vous arrêter, nous Vous conseillons l’amarrage sur votre droite après env. 150 m du pont mobile de Caorle (amarrer pour charger et décharger: c’est possible et pour s’y arrêter, quelqu’un doit rester à bord du bateau).

Dès ce moment, il ne sera pas difficile d’admirer les “Casoni” traditionnelles des pêcheurs, construites en cannes palustres et maintenues en excellent état. Quelques fois on peut y passer pour profiter d’un buffet fugace.

Attention: Tenez toujours en vue la carte nautique pour une comparaison. Les indications sur le parcours ne sont pas toujours ponctuelles et claires.

Attention: Naviguer prudemment, au centre du canal, afin d’éviter un échouage.

Attention: Il est absolument interdit d’entrer et de sortir en mer du Porto Falconera. Le canal à l’embouchure, dans la mer, n’a pas une profondeur suffisante.

Remontez sur 3.5 km le canal “Nicessolo o Canalon”, puis le canal “Del Morto” sur 3.5 km également. Prenez ensuite à gauche les canaux “Baseleghe” et de “Cavanella” sur 2.5 km env.
On navigue sur le canal de “Lovi” brièvement vers la mer avant d’emprunter, à gauche, le canal “Di Lugugnana et Cava Nuovo” qui débouche, après env. 8 km et après avoir passé l’écluse de “Bevazzana destra”(*), sur le fleuve “Tagliamento”.
Vous êtes pratiquement à Bibione, une autre perle superbe de la haute Adriatique. On remonte ensuite le fleuve sur 1 km, avant de croiser, à droite, les canaux “De Bevazzana” et “Lovato” sur lesquels on navigue après le passage de l’écluse et du pont mobile de “Bevazzana sinistra”(*).
Continuez encore tout droit sur 2 km et Vous entrez dans la riche lagune de “Marano et Grado”.

Attention: Naviguer au centre du fleuve, basse profondeur sur env. 2 km, jusqu’au canal “Caron”

Attention: Respectez la signalisation des “briccole”, comme à Venise!

Rejoignez le canal “Caron”. En tournant à gauche, Vous arrivez en 20 min. env. au port touristique d’Aprilia Marittima, un des plus grands et bien structuré port de la haute Adriatique.
En tournant à droite, après seulement 20 min. de navigation, parcourrez aussi le canal des “Lustri” et arrivez à la “bocca dei canali” (bouche des canaux). À droite, au carrefour, Vous rejoindrez Lignano Sabbiadoro en 10 min. env. Dans ce superbe village de la côte, Vous trouverez toutes les choses que Vous avez besoin et même un peu de vie nocturne! Amarrage et ravitaillement possibles dans un des ports touristiques. De la “bocca dei canali” et après seulement 5 km, Vous rejoindrez Marano Lagunare. Arrivés pratiquement dans la ville, au début du port de pêche et avant le nouveau marché de la pêche, Vous trouverez, sur votre droite, le canal avec la marine de “Portomaran”.

Attention: Portomaran est la deuxième base de RVF, point d’arrivée et de départ, depuis 2004 et en collaboration de la direction et les préposés du même port. Pour ceux qui choisiront de faire une croisière aller simple ou aller-retour avec la base de Marano Lagunare: la darse sera gratuite seulement durant les jours d’embarquement et de débarquement. Pour les bateaux en transit, il Vous sera indiqué où Vous pourrez amarrer et il Vous sera donnée une clé pour l’usage des services de terre, amarrage à un prix tarifaire.

Que Vous Vous arriviez à Marano Lagunare ou que Vous la quittiez, elle mérite une halte d’au moins un jour. La marine est équipée de tous les services. La petite ville est superbe et bien structurée. Vous trouverez, à quelques pas seulement, tout ce que Vous pourrez avoir besoin. Les habitants, avec leur parler vénitien dans le “pays frioulan”, sont sympathiques et disponibles.

(*) Pour les horaires et les numéros de téléphone mis à jour consultez la section “Écluses et ponts mobiles”

Cavallino – Treporti. est l’une des plus belles plages d’Italie et considérée comme la capitale européenne du “plein air”. Cette immense langue de terre baigne dans une mer peu profonde. Une pinède séculaire offre des décors uniques, où la végétation dominante sont le pin maritime et le pin domestique, mais aussi les tamaris et les oliviers de Bohême. Un paradis naturaliste pour les amateurs de birdwatching; ou pour ceux qui souhaitent découvrir le caractère unique de cet environnement: en vélo ou en bateau.

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Cavallino représente la protection naturelle d’une des zones les plus intéressantes de la lagune Nord: un environnement naturel fait de lais, de roseaux, de marécages et de marais destinés à la pisciculture.
Le littoral est bordé de petits villages typiques: Cavallino, Ca’ Savio, Ca’ Vio, Treporti, Lio Grando, Lio Piccolo. Ce sont d’anciens bourgs et pleins de charme, où l’on peut faire une halte pour vivre à fond ce paysage merveilleux.
Cavallino est aussi le lieu de grandes rencontres internationales: le centre des congrès reçoit d’importants séminaires et, au mois de septembre, l’Ironlion Triathlon International, grand événement sportif, qui attire les athlètes et les passionnés du monde entier.

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Caorle est une localité balnéaire renommée, primée plusieurs fois comme l’une des plages les plus propres d’Italie. Mais avant tout, c’est une ville de par sa culture, son histoire et sa tradition.
15 km de sable doré en pente douce vers la mer et… 3 plages: Porto Santa Margherita, Duna Verde et la plage voisine, au centre historique typique, où se trouvent la plupart des hôtels.
Porto Santa Margherita a l’une des plus grandes darses d’Europe, capable de recevoir jusqu’à 800 embarcations, et équipée des services d’assistance.
Duna Verde se trouve à quelques kilomètres du centre historique de Caorle. Ses caractéristiques urbaines font qu’elle est aussi appelée “ville-jardin”. C’est une aire de tranquillité absolue, avec des villages résidentiels ultra-modernes au milieu de la verdure de la pinède.
Primée plusieurs fois comme l’une des plages les plus propres d’Italie, Caorle attire chaque année des milliers de touristes étrangers. Les installations sont de premier ordre, bien équipées également pour les sportifs qui peuvent pratiquer le beach-volley, la planche à voile et le tennis.
En plus de ses structures d’accueil, Caorle reste une localité absolument singulière de par sa conformation extraordinaire, la richesse de la végétation et la variété de la faune. Ses lagunes, les pinèdes et les dunes sont des espaces magiques où le silence, la paix et la tranquillité règnent en souverains.
Appelée la “Venise en miniature”, Caorle est une suite de ruelles et de petites places sur lesquelles donnent des maisons peintes à fresque, dans les couleurs brillantes de la tradition vénitienne.

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Pour la quantité et la qualité des centres sportifs dont elle dispose, Caorle s’appelle aussi “ville du sport”: athlétisme, tennis, planche à voile, voile, golf et mini-golf, basket et volley, etc.
Il y a aussi les centres sportifs de Palamare et de Palaexpomar, le stade municipal, les courts de tennis, les piscines olympiques, les terrains de golf
Les darses Marina 4 et à l’Horloge, offrent, à elles deux, une capacité de 2000 places d’amarrage env.
À part le sport, Caorle propose chaque année des manifestations de grand charme comme “Caorlevivistoria”, ancienne évocation historique, et “Scogliera viva”, un authentique musée en plein air où l’on peut admirer des œuvres d’art sculptées par des artistes internationaux sur les rochers bordant la mer.

L’ensemble lagunaire de Grado et Marano s’étend sur env. 16’000 ha entre l’embouchure de l’Isonzo et celle du Tagliamento; il s’est formé entre l’an 400 et 600. Il est protégé de la mer par un cordon des dunes plus ou moins couvert par une végétation d’arbres, herbes et arbustes.

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Le paysage se présente avec des formes et des couloirs toujours différents à chaque variation de la marée et présente des petites îles, bancs de sable, canaux et des fonds submergés, lesquels émergent à l’occasion de basses marées. Tout en observant la végétation sur les berges on peut reconnaitre les célèbres “tamerici”, arbres aux minces branches, cités plusieurs fois par d’Annunzio, dans les couleurs pour la plupart rosés et après les olmi, peupliers, pins et genévriers; la faune est composée de volatiles en grande majorité, mouettes, hirondelles de mer, hérons blancs et cormorans. Autour du bassin lagunaire se pratique une agriculture dédiée au soja, aux céréales et à la betterave sucrière. Mais l’activité principale et la plus importante reste la pêche.

Développée récemment, la ville de Bibione a été construite en pensant exclusivement au bien-être: 8 km de plages dorées, de parcs, des îlots piétons, des promenades le long de la mer, un centre thermal renommé et des structures d’accueil modernes. C’est la localité la plus jeune au point de vue du contexte balnéaire et, pourtant, elle possède de très nombreuses structures d’accueil: environ 100 hôtels, 20’000 appartements, des campings et des villages touristiques et un centre thermal moderne et équipé.
Les vastes étendues de sable comprennent le centre de Bibione Plage, Lido del Sole et Bibione Pinède.
Bibione accueille les touristes avec ses longues rangées de parasols alignés et colorés et avec une animation sportive capable d’enthousiasmer tout à chacun: surf, voile, ski nautique, nautisme et de nombreuses autres activités maritimes pour se familiariser avec ce monde!
8 km de plage continuellement exposées au soleil, qui se reflètent dans les eaux transparentes et limpides de l’Adriatique, où des courants marins constants garantissent son oxygénation et son échange hydrosalin.
À quelques pas de la plage, d’autres divertissements sont proposés pour les sportifs: courts de tennis, mini-golf, manèges, parcours de footing, pistes cyclables et pour le motocross. En plus de la mer, Bibione possède un patrimoine naturaliste de grand intérêt. Sa pinède est une oasis naturelle dense et très verte, peuplée d’une grande variété d’espèces animales et d’une flore typique de l’aire méditerranéenne. C’est le lieu idéal pour les passionnés de birdwatching et pour les amateurs de photographie.

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Après la plage ou pour ceux qui préfèrent se détendre de toutes façons, le centre thermal “Bibione Thermae” offre de nombreuses possibilités pour la prévention, le traitement, la réhabilitation, et la beauté du corps.

Marano abrite encore une petite communauté de pêcheurs aux traditions locales liées à la culture maritime de Venise. L’ancienne pêcherie à arcades est devenue un centre d’exposition. Les ruelles sont empreintes de style vénitien et la population hésite à se sentir frioulane ou vénitienne. La Tour patriarcale date du XVe siècle. Elle a été une tour de guet sur les remparts de Marano (XIe siècle), puis elle devint un ancien campanile, parce qu’une église s’élevait à son côté. Cette tour fut ensuite utilisée à des fins militaires, par Sigismond de Hongrie (1369), puis le premier étage servit de prison (1557), de dépôt de munitions (1602), etc. Elle culmine à 31 m. Elle est actuellement ornée des bustes des gouverneurs de la ville et autres vestiges. L’horloge de la façade Sud était déjà en fonction en 1739. La tour est un monument symbole de Marano. Elle est appelée populairement “Millenaria”. La Loggia Municipale, contiguë à la tour, est de style vénitien. Le Palazzo dei Provveditori date du tout début du XVe siècle, sous la domination des vénitiens.

torre patriarcale marano

LES 3 LAGUNES

«De Marano Lagunare à Chioggia, en passant par Lignano, Bibione, Caorle, Cortellazzo, Musile, Caposile, Portegrandi, îles de la lagune et Venise»

C’est un itinéraire bigarré : villes de l’art et maritimes, nature lagunaire et fluviale, plages, villages des paysans et des pêcheurs. Conseillé pour croisière d’au moins deux semaines (une semaine aller simple).
Vélos conseillés.

Bon à savoir : il est important de connaître dès le début que:
– Suivant les périodes de l’année, les écluses n’ouvrent pas les samedis et les dimanches et que quelques ponts mobiles ne sont pas manœuvrés normalement les jours fériés (*);
– Une paire de ponts non praticables sur le canal “Cavetta”, entre Cortellazzo et Jesolo, Vous oblige à choisir entre:
1. Sortir en mer et à devoir donc côtoyer quelques miles (seulement pour les bateaux autorisés). De bonnes conditions météorologiques sont indispensables.
2. Prolonger le parcours de navigation de 4 h env. en remontant la “Piave Vecchia”, de Cortellazzo jusqu’à Musile pour descendre, ensuite, le “Piave Vecchia” jusqu’à Caposile et Portegrandi.
Nous préférons conseiller la deuxième possibilité, apte à tous types de bateaux et praticable avec toutes sortes de conditions atmosphériques.

Que Vous Vous arriviez à Marano Lagunare ou que Vous la quittiez, elle mérite une halte d’au moins un jour. La marine est équipée de tous les services. La petite ville est superbe et bien structurée. Vous trouverez, à quelques pas seulement, tout ce que Vous pourrez avoir besoin. Les habitants, avec leur parler vénitien dans le “pays frioulan”, sont sympathiques et disponibles.

Attention: Portomaran est la deuxième base de RVF, point d’arrivée et de départ, depuis 2004 et en collaboration de la direction et les préposés du même port. Pour ceux qui choisiront de faire une croisière aller simple ou aller-retour avec la base de Marano Lagunare: la darse sera gratuite seulement durant les jours d’embarquement et de débarquement. Pour les bateaux en transit, il Vous sera indiqué où Vous pourrez amarrer et il Vous sera donnée une clé pour l’usage des services de terre, amarrage à un prix tarifaire.

Attention: Dans la lagune de Marano et Grado Vous pouvez jouir des îles sauvages et charmantes du cordon de la côte, seulement accessibles par bateau. Ici Vous pouvez passer des heures agréables, souvent en complète solitude. Dès ce moment, il ne sera pas difficile d’admirer les “Casoni” traditionnelles des pêcheurs, construites en cannes palustres et maintenues en excellent état. Quelques fois on peut y passer pour profiter d’un buffet fugace.

Sortez de la darse de Portomaran, engagez-Vous à gauche dans le canal de Marano. Vous trouverez les premières “dame” et les premiers “mede” dès la fin de la terre ferme. Continuez tout droit, en ne bifurquant pas dans les carrefours. En 50 min., Vous rejoindrez Lignano Sabbiadoro.
Dans ce superbe village de la côte, Vous trouverez toutes les choses que Vous avez besoin et même un peu de vie nocturne! Amarrage et ravitaillement possibles dans un des ports touristiques.
De Lignano Sabbiadoro, après seulement 10 min. de navigation en marche arrière, Vous arriverez à la “bocca dei Canali”, tournez à gauche sur le canal “dei Lustri” et le canal de Caron. En avant à gauche le Canal dei Pantani.

Attention: Naviguer au centre du fleuve, basse profondeur sur env. 2 km, jusqu’au canal “Caron”.

Attention: Tenez toujours en vue la carte nautique pour une comparaison. Les indications sur le parcours ne sont pas toujours ponctuelles et claires.

Continuez le long des canaux Lovato et Bevazzana. Vous avez maintenant laissé la riche lagune de “Marano” et Vous Vous apprêtez à franchir le pont mobile et l’écluse de “Bevazzana sinistra”(*).
Vous êtes sur le fleuve Tagliamento à seulement quelques km de Bibione, une autre perle superbe de la haute Adriatique.
On descend le fleuve sur 1 km avant de croiser, à droite, l’écluse de “Bevazzana destra”(*). Franchissez-la et continuez le long du cours du canal “di Lugugnana” et “Cava nuovo” qui débouche, après env. 8 km, dans le port de “Baseleghe”.

Attention: Naviguer prudemment, au centre du canal, afin d’éviter un échouage…

Tenez la droite et tournez dans le canal “dei Lovi”, que l’on doit remonter brièvement avant d’entrer, à gauche, dans les canaux de “Baseleghe” et de “Cavanella” sur 2.5 km. Prendre ensuite à droite le canal “Del Morto” sur 3.5 km. Sur votre gauche se trouve le canal “Nicessolo ou Canalon”. Naviguez en direction de la mer sur env. 3.5 km. Tournez à droite dans le canal “Saetta” vers Caorle, grand centre touristique et de pêche de la haute Adriatique. Conseillé pour une grande halte et pour y passer la nuit. Pour Vous arrêter, nous Vous conseillons l’amarrage sur votre droite après env. 150 m du pont mobile de Caorle (*) (amarrer pour charger et décharger: c’est possible et pour s’y arrêter, quelqu’un doit rester à bord du bateau).

Attention: Il est absolument interdit d’entrer et de sortir en mer du Porto Falconera. Le canal à l’embouchure, dans la mer, n’a pas une profondeur suffisante.

Tout de suite après avoir franchi le pont mobile, Vous trouverez l’amarrage du restaurant “Da Duilio”, que nous Vous conseillons. Continuez tout droit sur le canal “Saetta”. À gauche Vous trouverez un canal rempli de bateaux de pêcheurs, que nous ne conseillons pas d’entrer. Tournez à droite dans le canal “dell’Orologio”. Continuez pendant quelques minutes jusqu’à arriver à Porto S. Margherita, dans l’embouchure du fleuve “Livenza”. Remontez à droite le fleuve, prenez la première bifurcation à gauche, sur le canal “Commessera” et continuez. Encore 20 min. de navigation et Vous pouvez déguster un fameux repas à la “trattoria Emiliana”, conseillée pour les amoureux de la cuisine du terroir. Il y a de la place pour s’adonner au footing ou au mountain-bike. Ce restaurant possède un bon amarrage.
Vous êtes pratiquement à Brian, petit village avec une modeste organisation nautique. En poursuivant votre route, Vous devrez passer 2 ponts: le premier est un vieux pont mobile toujours ouvert et ensuite, à côté, le deuxième, celui de la nouvelle artère.
Pour arriver à Cortellazzo de Brian, Vous devez naviguer sur le canal Largon et le canal Redevoli.

Bon à savoir:
1) Le pont mobile de “Torre di Fine”. Il est ouvert par le préposé de la boutique nautique vosine “Garden Center”. Possibilité de s’amarrer, de faire le plein d’eau et des courses;
2) À 3 km, l’écluse de Redevoli (*).

Vous êtes à Cortellazzo, petit village adonné au tourisme, à la pêche et à l’agriculture. Vous y trouverez aussi des bons restaurants, des bars, des kiosques, des supermarchés, le marché de la pêche et d’autres magasins variés. Il est aisé d’arriver au bord de la mer et de se baigner ou se promener sur la plage, à pied ou à bicyclette.
Sur le “Piave”, le décor change: des berges et, beaucoup plus loin, des arbres touffus.

Peu après Cortellazzo, en remontant le fleuve Piave en direction de Musile, Vous franchirez un pont mobile. Klaxonner 3 fois lorsque Vous serez en vue de celui-ci. (*).

Attention: tenez-Vous à une distance appropriée du pont (env. 50 m). Évitez que le courant ne Vous entraîne vers un danger. Tournez en cercle jusqu’à l’ouverture complète du pont. Traversez-le ensuite sans hésitation.

Vous devriez trouver un amarrage de fortune entre l’embouchure et le pont.

Une fois que Vous avez passé le pont mobile, on rejoindra l’écluse de “Intestadura” (*) de Musile en 90 min. L’écluse est toujours ouverte et est manœuvrable que lorsque les fleuves “Piave” ou “Sile” sont en marée haute ou basse.
Amarrage de fortune possible.
Eraclea est la seule ville que Vous rencontrerez à mi-parcours.

Si Vous le désirez, Vous pouvez prolonger la navigation de quelques minutes pour arriver à s’amarrer à San Donà de Piave. Le quai se trouve sur votre droite à proximité d’une grande place gazonnée, avant un grand pont en fer.

Une fois l’écluse de Musile franchie, Vous devez compter env. 30 min. de navigation sur le canal “Piave Vecchia”, qui Vous amènera jusqu’à Caposile. Dans le village de Chiesanuova, dans la vaste lagune, Vous trouverez un quai flottant.

Sur la berge, Vous trouverez des petits bars et des boutiques. Il y a un très bon restaurant-pizzeria dans le voisinage immédiat. Si Vous sonnez au numéro 91 “Sil di Mengo & C. snc”, Vous pourrez déguster gratuitement d’excellents produits alcoolisés du terroir (il est plutôt recommandé de leur en acheter, svp).
En remontant encore le Sile pendant 50 min. env., Vous arriverez au croisement de Portegrandi. Vous trouverez toujours un amarrage de fortune à proximité de l’écluse, mais il est interdit d’amarrer et d’utiliser les services dans la concession particulière n° 295 de Agostini, Renier et Mazzoler. Au petit restaurant, donnez votre préférence au menu “maison” à base de poissons.

Franchissez l’écluse (*) et entrez dans la lagune sur le canal “Silone” jusqu’à arriver à proximité des îles Torcello, Burano et San Francesco del Deserto. Entre 10h00 et 17h00, ces îles sont très fréquentées par des groupes de touristes. Il est donc préférable d’y faire escale en dehors de ces horaires. Vous trouverez alors plus facilement à Vous amarrer et ces îles Vous apparaîtront certainement sous un angle plus agréable et authentique. Leurs habitants seront aussi plus disponibles!
À partir de maintenant, les trajets d’île en île que nous Vous proposons sont de courte durée: prévoir en moyenne 30 à 50 min. de navigation.

Attention: à Burano, RVF dispose d’un nouvel amarrage privé, à l’usage gratuit des clients RVF et Locaboat, à proximité du pont de bois reliant Mazzorbo et Burano. Ce lieu n’est pas toujours tranquille pour passer la nuit. Voir la section “Amarrage Burano”.

En y arrivant par le Nord, l’Est ou le Sud, contourner l’île dans le sens des aiguilles d’une montre; en venant par l’Ouest, longer la rive Sud de Mazzorbo. Vous trouverez 7 quais d’amarrage pour le débarquement, avec au minimum 3 piquets chacun, tous reconnaissables à notre logo.

À Burano, Vous pouvez faire des achats et manger dans un des nombreux restaurants. Nous Vous conseillons le marché aux poissons du matin et l’atmosphère accueillante de la rue Galuppi, avec les étalages de ses célèbres dentelles. Les couleurs vives des maisons et l’agencement harmonieux de cette cité rendront votre humeur encore plus enjouée.

Attention: à Burano, estimez la direction du courant avant de commencer la manœuvre et d’éviter d’approcher le pont en bois de Mazzorbo/Burano. Effectuez la manœuvre à au moins 30 m du pont. Approchez la proue à l’amarrage, accrochez-Vous à un piquet et attendre que le courant fasse le reste.

San Francesco del Deserto est l’île la plus tranquille et la plus romantique. C’est aussi l’endroit idéal pour y passer la nuit. L’eau de la fontaine existante tombe très lentement. L’unique couvent de l’île n’est ouvert que quelques heures par jour. Pour le visiter, il est préférable de s’y rendre tôt le matin, dès l’ouverture (horaire de visite: de 9h00 à 11h00 et de 15h00 à 17h00). S’amarrer à gauche dans l’étroit canal intérieur.

Torcello, précieux site archéologique renfermé dans une poignante solitude. La cathédrale de S. Maria Assunta et l’église de S. Fosca sont des témoignages du style veneto-byzantin. Quelques restaurants, dont le plus célèbre “La Locanda Cipriani”, se trouvent sur cette île.
Pour y accoster, voire pour passer la nuit, le mieux est de prendre le canal Torcello, au Nord-Est de l’île homonyme.

Murano, île célèbre pour l’art du verre soufflé, est accessible en suivant les canaux de “Mazzorbo – Scomenzera – S. Giacomo – Ondello – Bisatto”. Il n’est possible que de contourner cette île, très fréquentée et pas aisée à l’y aborder. On conseille de laisser le bateau sur l’île de Vignole et de prendre un vaporetto. Une visite d’une soufflerie de verre, avec démonstration, s’impose. Il y a un grand choix de magasins et de restaurants.

Attention: “Rendez-Vous Fantasia” (RVF) dispose sur l’île de Vignole et à l’usage gratuit des clients RVF et Locaboat, de quelques places d’amarrage, très indiquées pour passer la nuit.

On peut ensuite rejoindre l’île Vignole en naviguant le long du canal de San Nicolò en direction de la bouche du port, en côtoyant à votre gauche l’île “La Certosa” et à votre droite “Le Lido”, avec le pont d’embarquement/débarquement des ferry-boats. Dirigez-Vous vers la forteresse de Sant’Andrea. L’embouchure du canal se trouve à gauche après l’île “La Certosa” et avant la forteresse.
En arrivant de Murano, il faut traverser le canal de Marani, au deuxième carrefour tournez à gauche avant le canal “delle Navi”. Continuez entre l’île “delle Vignole”, à gauche et l’île de “Certosa”, à droite.
Veillez à rester du bon côté des briccole. Après 100 m, au triple carrefour, prendre la voie du milieu. Au bout de 400 m, après les 4 amarrages des autres sociétés, à gauche se trouve notre ponton privé. Il y a 15 pieux, distants d’env. 4 à 6 m, reconnaissables à notre logo. Les bateaux des compagnies RVF et Locaboat sont autorisés à s’amarrer à flanc des premiers, en utilisant correctement les protections des pare-battages et en prêtant tous les égards dus aux équipages voisins dont ils pourraient traverser le bateau pour descendre à terre.
À peu près de notre amarrage, sur le terrain près du chemin, vous trouverez un puits de couleur bleue. Soulevez le couvercle et à l’intérieur vous trouverez notre robinet d’eau. Recherchez l’amarre la plus proche afin de pouvoir faire facilement le plein d’eau, en utilisant le tuyau/poteau en votre possession. Veuillez, s’il Vous plaît, refermer après utilisation. Merci.

Attention: dans le chenal de Vignole, à proximité d’une chapelle et de sa fontaine, se trouve un pont en bois, impossible à franchir à marée haute ou moyenne! De plus, en face de l’église, mais sur la rive opposée, il y a un sérieux bas-fond dont il ne faut pas s’approcher.

De Vignole, un service régulier de vaporetto dessert Murano et Venise (toutes les 60 minutes, durée du voyage 20 min. Coût du billet aller simple env. 9,50 € / pers.). Nous Vous conseillons de prendre un billet valable soit 24 h à env. 25 € / pers. ou soit 48 h à env. 35 € / pers. ou soit 72 h à env. 45 € / pers. (tarif jeune valable 72 h env. 33 € / pers.). (*)

Pour sortir des “Vignole”, il vaut mieux faire marche arrière.
Une alternative possible et valable, par rapport à l’amarrage libre des “Vignole” est la marine de S. Elena, Diporto Velico Veneziano, qui se trouve sur votre droite sur le canal “delle Navi”. Mais selon notre expérience, ça en vaut la peine! En sortant du bateau, Vous pouvez visiter la ville à pied, sans surcoût de vaporetto. Choisissez un bon restaurant et passez-y une soirée inoubliable.
Le dernier jour, faites-Vous plaisir, examinez le parcours et le temps à disposition et partez pour Chioggia.

Arrivés sur le canal de S. Nicolo, tenez la droite et continuez par le bassin S. Marco. Tout de suite après la place homonyme continuez à gauche entre l’île S. Giorgio et l’île Giudecca par le canal “di Grazia” et ensuite le canal Santo Spirito. À votre droite Vous passerez d’abord l’île de S. Clemente et ensuite l’île de Poveglia (actuellement en restauration).
Arrivés à Malamocco, Vous pouvez continuer en direction d’Alberoni.
Gardez toujours une distance de 5 à 10 m des “briccole”, qui seront sur votre droite.

Traversez le canal de Malamocco tout en Vous dirigeant sur l’ìle de Pellestrina. Encore 90 min. de navigation et Vous arriverez à Chioggia.
Tout au long du trajet, on peut s’arrêter pour une brève escale, soit pour visiter ou soit pour se baigner sur les plages toutes proches: à Alberoni (après le quai d’embarquement du ferry boat, dans un petit port public, briccola 25, conseillé aussi pour la nuit); à Portosecco (à proximité du restaurant “Da Memo”, avant la station de carburant, briccola 53), à Pellestrina dans les places d’amarrages du restaurant “Da Celeste” en face de la station des carabiniers, briccola 139 (repas obligatoire!)
Quand Vous voyez Chioggia, traversez le canal du Bocca di Porto, dirigez-Vous légèrement à gauche. Au bout d’1 km, Vous verrez une église avec un clocher bien en vue. Cherchez la “dama” (briccola) d’entrée du canal. Laissez l’église et Chioggia à votre droite et continuez par le canal qui Vous guidera, après 2 virages, à l’île “dell’Unione”. La première base est celle de RVF.
Bon voyage et au revoir!

(*) Pour les horaires et les numéros de téléphone mis à jour consultez la section “Écluses et ponts mobiles”

La laguna di Grado rappresenta il tratto più orientale di quasi 9.000 ettari esteso dalla foce dell’Aussa fino all’Isonzo; si suddivide in tre sottobacini, corrispondenti alle bocche lagunari di Porto Buso, di Grado-Morgo e di Primero.

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Questo tratto di natura incontaminata è formato da canali e specchi d’acqua che si intrecciano fra i dossi e piccoli isolotti, da esplorare in barca o sul gommone alla scoperta dei caratteristici “casoni”, ma anche in mountain bike lungo i sentieri che costeggiano le valli da pesca.
La pescosità delle acque della laguna di Grado si deve ai bassi fondali e alle favorevoli condizioni ambientali, che permettono a varie specie di vegetali, di pesci e di uccelli acquatici di trovare un habitat ideale.

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Laguna di Marano. Popolata sin da tempi remoti, come dimostrano i ritrovamenti risalenti all’epoca romana, la laguna di Marano è un bacino d’acqua salmastra situato tra la pianura friulana ed il mare Adriatico, che si è formato in seguito al lento ma continuo innalzamento del livello del mare ed ai generosi depositi di terra proveniente dai fiumi.

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Il paesaggio delle zone circostanti è caratterizzato da una vegetazione di tipo palustre: pini, olmi, tigli, platani e betulle; la fauna è ricca di specie anche rare, come l’airone rosso, che trovano in queste zone possibilità di rifugio, alimentazione e riproduzione.

La laguna di Marano comprende due sottobacini: quello di Lignano e quello di S. Andrea, entrambi corrispondenti alle relative bocche lagunari; l’arco di isolotti e di banchi sabbiosi sono attraversati da una fitta rete di canali.

Lignano Sabbiadoro offre al turista un concentrato di servizi, attrattive e accoglienza mantenendo uno stretto contatto con la natura grazie alla sua recente storia di stazione balneare: un lungo arenile di sabbia finissima, 6 parchi divertimento per tutte le età, impianti sportivi di recente costruzione, zone pedonali per lo shopping, alberghi, villaggi e appartamenti per tutte le esigenze. Non mancano i pub, le enoteche e le discoteche che si affacciano sul mare, i corsi di acquagym, il centro termale e il servizio di intrattenimento per bambini; e ancora, l’arena per i concerti estivi, un Golf Club da 18 buche, piste ciclabili, maneggi, campi da tennis e oltre 5.000 posti barca in 8 darsene moderne ed attrezzate. Tutto questo racchiuso in pochi chilometri liberi dal traffico e immersi nel verde.

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Situata a metà strada tra Venezia e Trieste, Lignano sorge su una penisola che si affaccia sul tranquillo Mare Adriatico, a un passo dalle riserve naturali della Valle Canal Novo e delle Foci dello Stella facilmente raggiungibili in motonave, e da quasi 20 anni può sfoggiare la “Bandiera Blu d’Europa”, simbolo della pulizia delle spiagge e del mare. Lignano sono in realtà tre favolose città pensate per la vacanza: Sabbiadoro: chiamata così per il colore caratteristico del suo finissimo arenile. Pineta: costruita negli anni Cinquanta e contraddistinta dalla particolare pianta a forma di spirale così da avere sempre davanti il verde quando viene percorsa, come indicato dal suo progettista l’architetto Marcello D’Olivo. Riviera: immersa in una verdissima area di pini marittimi fra la spiaggia e la foce del Tagliamento.

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Con la sua posizione geografica al centro di numerosi corsi d’acqua, il fiume Piave, la Piave vecchia, il Canale Fossetta e l’ultima propaggine della Laguna veneziana che ne lambisce il confine occidentale, Musile di Piave potrebbe essere definita un’isola, anche se ben collocata nella terraferma.

Sulla riva opposta del Piave rispetto a San Donà di Piave alla quale è congiunta da un ponte, Musile gode di un’ampia superficie che la colloca fra i più grandi comuni del Basso Piave, pur mantenendo una densità abitativa non elevata.

Molte sono infatti le aree verdi e coltivate per cui il paesaggio attorno alla città presenta ampi scenari naturalistici che lungo i corsi d’acqua assumono aspetti davvero suggestivi.
Il cuore della città è raccolto e molto vivibile, in quanto l’espansione del centro urbano ha tenuto conto dell’importanza di mantenere una precisa tradizione urbanistica, nel rispetto dell’ambiente.

Graziose vie, residenze immerse nel verde, la sede comunale con la sua piazza alberata, e la Chiesa di San Donato, in gotico moderno, proprio nel centro città a fungere da punto catalizzatore per tutti gli abitanti: questa è Musile in breve.

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Poi, nella campagna circostante, possiamo ancora ammirare le eleganti ville padronali e le numerose case coloniche costruite nel passato. Anche Musile, come San Donà, ha subito gravi danni per via delle piene del fiume Piave e durante la Prima e la Seconda Guerra Mondiale.

Rimangono tuttavia alcune vestigia romane; vi è da ricordare infatti che lungo il margine lagunare correva la Via Annia, costruita sotto il consolato di T. Annio Rufo (131 a.C.) per collegare Roma ad Aquileia.

Molte sono le testimonianze di una vita legata ai corsi d’acqua, come i caratteristici ponti costruiti per consentire la navigazione fluviale. L’ampio territorio di Musile è suddiviso in frazioni i cui abitanti ogni anno si contendono il Palio di San Donato, che è uno tra i più appassionanti eventi che animano tutta la città per quasi un intero mese.

Da citare inoltre, tra le manifestazioni più importanti, il Patto di Amistà, sottoscritto dai Comuni di Musile e San Donà, che rievoca annualmente l’episodio in cui Musile, una volta chiamata San Donato di là dal Piave, concedette a San Donà di potersi fregiare di tale nome, in cambio di capponi.
Durante questa manifestazione si svolge la tradizionale Corsa dei mussi (corsa dei muli). Da alcuni anni è stato ripristinato un percorso in battello, denominato Il Vaporetto del Piave, che durante il periodo estivo trasporta i passeggeri da Musile e San Donà fino a Cortellazzo, alla foce del Piave.

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Burano offre spunti di assoluto interesse per i cromatismi delle sue abitazioni popolari, dipinte con colori vivaci e contrastanti e per le sue attività economiche, la produzione di merletti e la pesca.

La leggenda narra che proprio grazie ad un pescatore sia nata la tradizionale produzione tessile artigiana. Costui infatti, avendo resistito al canto delle sirene in nome della sua bella, che lo attendeva a Burano, avrebbe ricevuto dalla regina dei flutti una corona di schiuma per ornare il capo della sua sposa. Le amiche della diletta, invidiose e conquistate dalla bellezza del velo, avrebbero cercato di imitarlo, dando così inizio ad una scuola di tradizione centenaria.

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A Burano vi sono anche importanti esempi di architettura sacra, che sopravvivono solo in parte. Erano quattro le costruzioni religiose esistenti fino all’età napoleonica che cadevano sotto la diocesi di Torcello: Santa Maria delle Grazie, detta le Cappuccine, ancora esistente ma sconsacrata, San Mauro, San Vito e San Martino Vescovo, chiesa parrocchiale ancora esistente. Tutte queste costruzioni sono da ritenersi di costruzione molto antica, poiché, da fonti del XII secolo, risultano già tutte esistenti. S. Maria delle Grazie (allora nota come S. Hadrianus) aveva annesso un monastero con 7 oratori interni e sette altari a rappresentare le 7 chiese di Roma e alte mura che circondavano il tutto.

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Di S. Mauro, detta anche S. Moro, fondata nel 899, i manoscritti seicenteschi ci descrivono la chiesa a triplice navata, il coro delle monache e l’organo ornato da pitture. Il complesso venne ricostruito e riconsacrato nel 1533.

Il complesso monasteriale di S. Vito doveva essere abbastanza povero: la chiesa era ad una sola navata, aveva tre altari e il coro delle monache, il tutto in forma “ordinaria”.

Nel 1806 vennero soppresse S. Mauro e S. Vito mentre S. Martino Vescovo, che fu eretta nel 1500 e restaurata in periodi successivi, contiene tele del `600 e del `700 tra cui un’interessante opera giovanile del Tiepolo, “La crocifissione”.

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Il “buranello” più celebre, resta senz’altro Baldassarre Galuppi, musicista barocco, cui è intitolata la piazza dell’isola dove è possibile visitare la Scuola di Merletto (tel. 0039 041730034). La lavorazione del merletto con l’ago da cucire, non appoggiato ad alcun tessuto sottostante, si sviluppò nell’isola all’inizio del ‘500. Sono tipici del luogo il punto in aria, il punto a rosette e il punto controtagliato, più pesante e solenne nelle ampie volute a rilievo. La lavorazione subì un periodo di declino in seguito alla guerra commerciale voluta dalla Francia e stava quasi per scomparire quando, alla fine dell’800, per merito della popolana Cencia Scarpariola, i segreti della lavorazione del merletto di Burano furono tramandati.

forte-fronte

L’ isola delle Vignole si presenta come un lungo dosso sabbioso cuneiforme posto tra il porto di S.Erasmo e quello di Lido. Caratteristica dominante dell’isola è la sua vegetazione lussureggiante. Anticamente denominata Biniola, o anche “delle sette vigne”, era uno dei luoghi privilegiati di villeggiatura degli abitanti di Altino prima e di quelli di Venezia poi.
Secondo il poeta Marziale, la magnificenza delle residenze era superiore a quella di Pozzuoli. Nel VII secolo vi venne edificata una piccola chiesa, di cui oggi resta solo una cappella dedicata a S. Erosia e affiancata da un piccolo campanile. Forti sono le presenze militari: oltre a un lungo fabbricato, usato un tempo come polveriera e situato di fronte a S.Erasmo, l’isola è collegata con un ponte al Forte di S. Andrea, edificato nel ‘500 per difendere dai Turchi la bocca di porto del Lido.

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La struttura, che divenne simbolo della forza e della potenza della Serenissima, è di pianta trapezoidale ed era dotata di una serie di 40 cannoniere disposte a raggiera e collocate a pelo d’acqua. Nel 1950, a causa di gravi problemi statici e di erosione, crollò lo spigolo a Nord-est ora restaurato. Non è visitabile in quanto ancora sede di una caserma dell’esercito italiano.

DELTA DEL FIUME PO (POMPOSA – FERRARA – ADRIA)

“da Chioggia a Taglio di Po, Boccasette, Porto Tolle, Scardovari, Goro, Mesola, Ariano e ritorno a Chioggia. Con possibilità di deviazione in direzione Pomposa, Ferrara e Adria”.

Portare o noleggiare: binocolo, bussola, biciclette, gommoncino o barchetta leggera a remi.

Dalla base Rendez Vous Fantasia, situata sul ponte che collega il grazioso porto di pesca di Chioggia e la stazione balneare di Sottomarina, si parte verso il Nord e l’Ovest della città.

Seguite il canale che costeggia il lato est di Chioggia, con l’importante mercato all’ingrosso sulla Vostra sinistra, raggiungete la vasta superficie acquea interna della bocca di porto, il varco laguna-mare più a sud della Laguna di Venezia.
In questo ampio spazio la navigazione non ha regole precise, bisognerà quindi fare attenzione alle imbarcazioni che potrebbero provenire da ogni direzione.
Virate a sinistra subito dopo il segnale di dama posizionato su quel lato e seguite la briccolatura fino al canale del porto commerciale. Una lunga paratia di protezione è ben visibile a sinistra, si tratta della Darsena Sporting Club “Le Saline”, struttura privata ben attrezzata, utile per eventuali soste a pagamento.
Il Canale Lombardo Esterno, che deve il suo nome proprio all’antico collegamento fluviale tra la città dei Dogi e la lontana Lombardia, Vi porta verso i fiumi.
Superate le prime banchine commerciali, notate a sinistra un ponte e subito di fronte al ponte, ma alla vostra destra, incontrate una nuova dama e a seguire tutta una serie di briccole indicanti la risalita del canale verso la nuova Chiusa di Brondolo.
Una zona portuale distaccata, la Nuova Stazione Marittima Val da Rio, è ora ben visibile a sinistra. Dopo 400/500 metri, ad una biforcazione tenere la sinistra, e costeggiare la sponda est del porto commerciale. Briccole non sempre puntuali a destra. La banchina termina con un cantiere navale poco prima del grande ponte sulla strada statale Romea. Ora un rettilineo Vi porta fino alla nuova Conca di Brondolo (*), che separa il Sud della laguna dal fiume Brenta.
Attraversate il fiume, di fronte a Voi l’imboccatura del Canale di Valle.
Ancora 8,5 chilometri fino alla chiusa Conca di Cavanella d’Adige Sinistra (*). Proprio davanti la conca si trova il pontile d’ormeggio di un simpatico villaggio: Cavanella. Qui è possibile trovare negozi di generi alimentari, bar ed un ristorante.

Attenzione: Per passare sotto i ponti delle Conche di Cavanella d’Adige Sinistra e di Cavanella d’Adige Destra è necessario un tirante d’aria di almeno 3 metri. Si consiglia di passare con i tendalini abbassati.

Dopo la chiusa e l’attraversata dell’Adige, proprio di fronte, si trova la Conca di Cavanella d’Adige Destra (*).
Dopo circa 30 minuti di navigazione trovate un buon ormeggio sulla sinistra 100 metri prima del ponte stradale che porta ad Adria/Loreo. Nei pressi trovate un buon ristorante di pesce.
Siete ora sul Canale Po di Brondolo. Dopo 6 km, il canale s’immette nel Po di Levante. Navigate diritti per circa 4,5 Km in direzione del Po e dopo aver superato a destra il bivio con il canal bianco raggiungete la chiusa Biconca di Volta Grimana (*).
Quando la porta della chiusa si apre, il Po si offre allo sguardo. Questo fiume, il più grande d’Italia, con la sua larghezza ed imponenza è impressionante!

Attenzione: Una serie di segnali romboidali colorati di bianco e rosso, posizionati a volte in orizzontale, altre in verticale, Vi accompagneranno per mano nella navigazione. Delle boe bianche o rosse nel fiume Vi segnaleranno i passaggi più sicuri. (vedere interpretazione dei segnali presente nella carta nautica). Per sotto-passare i ponti puntare verso l’arcata dove troneggia un rombo giallo. Su questo fiume bisogna fare particolare attenzione ai numerosi detriti “alla deriva” che possono essere anche di considerevoli dimensioni.

Partite a babordo, verso valle e seguite il fiume. Dopo tre chilometri troverete sulla sponda destra l’ormeggio del villaggio di Taglio di Po. Bar, Ristoranti e diversi negozi disponibili.
Di fronte a Taglio di Po, sulla riva sinistra, un po’ più a valle, trovate, la simpatica cittadina di Porto Viro.
Continuate verso valle, superate il grande ponte della statale 309 “Romea” e a seguire due grandi isolotti selvaggi. Dopo un po’ più di 10 km, il Po di Gnocca si apre a destra. Solo 2 Km più avanti sulla sinistra incrociate il Po di Maistra. Sono solo due dei sette bracci del Po.
Quasi nascosta tra la vegetazione, l’imboccatura del Po di Maistra, ramo del fiume artefice delle meravigliose valli che lo costeggiano.

Attenzione: prima di imboccare il Po di Maistra valutare la velocità del corso dell’acqua. Il ponte che si trova a pochi metri ha un tirante d’aria di circa 3 metri. Si sottopassa questo ponte in sicurezza solo con lo zero idrometrico e con il tendalino abbassato.

Attenzione: la navigazione è garantita fino a Boccasette. Il ponte mobile di Boccasette impedisce il proseguo perché interrato. Prevedere quindi anche nel ritorno il sottopasso del ponte con circa lo zero idrometrico.

Dopo il ponte ad arco di Ca’ Venier, il tratto di fiume si presenta particolarmente interessante. L’aspetto quasi selvaggio con una vegetazione rigogliosa lo fa assomigliare ad un corso d’acqua tropicale. S’incontrano diverse isolette e tra i piccoli meandri non mancherà occasione di vedere aironi bianchi o cenerini, garzette, cormorani, falchetti, germani reali, anitre e cavalieri d’Italia. Stanziali o migratori popolano i numerosi specchi d’acqua salsa di piccole e silenziose lagune interne. Vere oasi naturalistiche ideali per il birdwatching.
Troverete un punto d’ormeggio pubblico sulla sponda sinistra a circa metà percorso. Navigando il corso d’acqua, tra paludi e canneti, giungete in prossimità del ponte, meglio ormeggiare e raggiungere il piccolo borgo di Boccasette a piedi.
Navigate a ritroso verso Porto Tolle e continuate sul corso principale, il Po di Venezia. A Ca’ Tiepolo (Porto Tolle) c’è ugualmente un pontile accessibile. Bar, negozi e ristoranti disponibili.
Ancora 8,5 Km verso valle fino a che alla Vostra destra si apre il Po delle Tolle, è questo il braccio del Po che dovete prendere.
Navigate lungo il Po delle Tolle in direzione del mare. Un ormeggio lo trovate poco dopo alla Vostra destra prima di passare sotto un ponte.
Dopo 8,5 Km arrivate a Scardovari, dove si trova un piccolo porto. Un km più avanti alla Vostra sinistra superate l’imbocco del canale Busa del Bastimento. Tenete la destra e continuate verso sud. Il paesaggio si apre, giunchi e laguna segnano il paesaggio. Troverete in località Bonelli un punto d’ormeggio alla vostra destra. Ristorante in prossimità “Locanda da Renata” (tel. (0039) 042689024, sito internet www.ristorantedarenata.it , chiuso il mercoledì).
Fate attenzione alla secca tra Scardovari e Bonelli.
Dopo 20 minuti trovate un ponte mobile (*) che viene aperto a vista, con un colpo di clacson.
Alcune graziose case su pontoni bordano il fiume.
Appena dietro il ponte mobile trovate a destra la marina Porto Barricata (con tutti i servizi). Sulla riva sinistra eventualmente lungo un pontone trovate un ormeggio autorizzato. Se desiderate fare una sosta siete nel posto giusto: la Spiaggia di Bonelli non è che a qualche passo.
Il percorso diventa ora eccitante. La tappa seguente verso Goro vi fa navigare nel mare Adriatico per 10 km. Questo è possibile solo con buone condizioni meteorologiche. Tempo stabile, assenza di vento e di onde sono indispensabili. In caso di Scirocco (vento da Sud), la navigazione è impossibile (e vietata).
Uscite in mare, tenete il palo rosso alla vostra destra, quello verde alla vostra sinistra, costeggiate rimanendo sufficientemente al largo (500 m) puntando verso il Faro di Goro che si trova alla foce dell’omonimo braccio del fiume Po.
Volendo far tappa qui ricordate che per poter entrare in risalita dovete fare un ampio giro verso Sud/Ovest per evitare la secca. Subito a pochi metri dall’ingresso, trovate il pontile del Faro di Goro (bella spiaggia con bar/ristorante aperto in genere solo a pranzo).
A circa 200 metri più avanti alla Vostra destra trovate un altro pontile.
“L’Isola dell’Amore” è il primo lembo di terra provenendo dal mare. Navigando all’interno di una piccola insenatura visibile sulla sinistra Vi è permesso giungere all’approdo privato del faro. La possibilità di fare delle escursioni su barche dal fondale piatto nel cuore del Delta con il titolare del ristorante o di percorrere a piedi, da soli o in compagnia di una guida naturalistica, un itinerario di quasi 7 km, circondati dalla flora e dalla fauna di questo ambiente suggestivo, sarà un’occasione unica ed indimenticabile.
Navigando in risalita, sulla sponda sinistra trovate il paesetto di Gorino Ferrarese, le cui basse case corrono parallele al corso del fiume. L’argine è animato da varie imbarcazioni per la pesca e per il turismo. Da qui è particolarmente consigliato il percorso naturalistico in bici fino al Faro di Goro.

Attenzione: eventuale collegamento all’appendice “PO DI VOLANO/POMPOSA”.

Continuando invece a risalire il Po di Goro trovate Gorino Veneto, davanti al quale c’è un ponte su barche (*). Fate attenzione nell’avvicinamento al ponte, mantenete una distanza di sicurezza.
Decidere l’avvicinamento e l’attraversamento solo quando sarà finalmente aperto. Poco prima del ponte e del paese un pontile d’ormeggio a destra, quello di un ristorante. Proseguendo giungete a Goro, villaggio di pescatori e centro del Delta Padano.
La cittadina dispone di un bel mercato ittico e di una discreta quanto inattesa flotta peschereccia ormeggiata sul lato che state navigando. Una piacevole passeggiata o pedalata per raggiungere il porto. La visita è vivamente raccomandata come pure la degustazione nei vari ristoranti di piatti tipici (ad es. ristorante “Ferrari” tel. (0039) 0533 996546, sito internet www.ristoranteferrari.it , chiuso il mercoledì).
Il Castello di Mesola, con la sua mole, si preannuncia già in distanza. Un pontile pubblico è subito davanti all’edificio. Il successivo approdo è quello di S. Basilio, tra campi infiniti.
Anche la cittadina di Ariano non è molto distante. Ed è proprio ad Ariano Polesine, centro agricolo del Basso Polesine, che trovate un’altra possibilità d’ormeggio prima del ponte a destra. Il paese è dietro l’argine.
In breve tempo giungete ad un nuovo pontile d’attracco pubblico, quello di Santa Maria in Punta, luogo ideale per escursioni in bici.
Risalite fino al nuovo incontro con il Po Grande che avevate lasciato parecchie ore-motore fa. Attenzione ora al ritorno delle speciali segnaletiche per la navigazione di questo fiume.
Da qui poco distante, risalendo il Po Grande, due nuovi posti d’approdo paralleli. A destra quello del “comune di Papozze”, a sinistra quello di “Serravalle”.

Attenzione: eventuale collegamento all’appendice “FERRARA”.

Per ritornare a Chioggia continuate verso valle, prima di un’isola la cui forma assomiglia ad una “fetta di luna”, trovate un pontile attrezzato per la pesca al siluro, tipico pesce fluviale di grosse dimensioni.
Continuate la navigazione in favore di corrente e dopo poco più di 10 km a sinistra la conca Biconca di Volta Grimana che avete oltrepassato all’andata. (ricordarsi di chiamare per l’apertura) (*).
Se cercate un’ultima sosta per la notte prima di ritrovare i canali di giunzione con Chioggia, trovate a 3 km a valle sulla riva destra un ormeggio a Taglio di Po.

Attenzione: eventuale collegamento all’appendice “ADRIA”.

Ritorno a Chioggia come all’andata lungo i canali Brondolo, Valle e Lombardo (*) fino alla base Rendez Vous Fantasia. Per raggiungerla, dopo aver passato la conca di Brondolo costeggiare le briccole fino alla dama e poi in vista della chiesa con campanile, cercate la dama di ingresso al Canale.
Lasciate chiesa e Chioggia alla Vostra destra e proseguite per il canale che Vi porterà dopo solo due curve ad essere all’isola dell’Unione, prima base di Rendez Vous fantasia.
Non dimenticate che la barca deve essere resa libera l’indomani entro le ore 09.00.
Buon viaggio e arrivederci.

(*) Pour les horaires et les numéros de téléphone mis à jour consultez la section “Écluses et ponts mobiles”

Appendice Po di Volano/Pomposa

Sia che Voi arriviate dal mare come da terra, a Gorino Ferrarese avete la possibilità di intraprendere una piacevole deviazione/diversivo.
Esiste infatti, all’estremo sud del Paesino, nelle immediate vicinanze del porto, sponda destra, una chiusa (*) che Vi può immettere nella “Sacca di Goro”.
Da qui, costeggiando il porticciolo, tenendo i pali (mede) a 5 m, alla Vostra sinistra, arrivate in breve all’incrocio con il canale che a destra vi porta all’ingresso del porticciolo, e a sinistra (sempre tenendo i pali a 5/7 metri alla Vostra sinistra) passando tra vivai di mitili, vi porta in circa 30 minuti all’incrocio con il canale (ben briccolato), che a sua volta a sinistra (tenendo le briccole a destra) Vi porta al mare; a destra (tenendo le briccole a sinistra), Vi porta all’ingresso del Po di Volano e al Porto di Goro.
Nel Porto potete fare una sosta presso la Marina di Goro, dotata di tutti i servizi (servizi igienici, energia 220V, acqua, un bar e un ristorante). Numero di telefono 0039 3926656407.
Le due dame che indicano l’ingresso del Po di Volano le trovate a circa 300 metri. Imboccate e proseguite la navigazione tenendo più o meno il centro del canale.
Attenzione: meglio navigare con un avvistatore a prua ed a un regime ridotto di motore.
Risalendo il Po di Volano per circa 2 Km, sottopassato un ponte, trovate una struttura diportistica privata con vari ormeggi, anche per barche in transito, acqua, energia 220, carburante, servizi vari, (Nautica Mondo, (0039) 0533355209).
Noi Vi consigliamo di passare oltre perché il nostro intento / suggerimento è di portarVi ad ormeggiare, in circa un’altra ora di navigazione, alla Locanda Passo Pomposa, (0039) 0533 719131.
Questo locale offre l’ormeggio gratuito a chi usufruisce del Ristorante. Ma soprattutto da qui, in soli 10 minuti a piedi, potrete arrivare a visitare la splendida Abbazia Benedettina di Pomposa risalente al IX secolo. La Signora Agnese ed il figlio Mattia saranno lieti di fornirVi informazioni ed eventualmente di noleggiarVi anche delle biciclette per un percorso che Vi può portare fino al Bosco della Mesola (a 10 km).
Navigando a ritroso, all’uscita del Po di Volano, avete la possibilità di scegliere se rifare lo stesso percorso e arrivare quindi a superare ancora una volta la Chiusa di Gorino, o se costeggiare Il Lido di Volano alla Vs. destra per deviare successivamente a sinistra una volta arrivati al mare. Spiagge e coste vanno tenute a debita distanza, minimo 500 metri per evitare bagnanti e possibili secche.

Appendice Ferrara

Dagli ormeggi di Papozze e di Serravalle servono circa 6 ore per arrivare alla conca di Pontelagoscuro* (non dimenticare di prenotare l’apertura!).
Un bel ormeggio lo trovate subito dopo la chiusa nello slargo alla vostra sinistra. Ora siete in Emilia Romagna. Per arrivare al porto San Paolo, a due passi dal centro di Ferrara, servono all’incirca 60 minuti. Dovete percorrere tutto il lungo rettilineo e al bivio (attenzione all’incrocio sx, bassi fondali) girare a sinistra. Il porticciolo si trova subito dopo aver sottopassato il quarto ponte a sx. Questo porticciolo ha avuto importanti attenzioni negli anni 90 ma poi è andato via via dimenticato ed ora risulta essere in disuso. Qualora desideriate potete contattare, un giorno prima del vostro arrivo a Ferrara, il sig. Georg chiamando il n. 3282161442. Vi aiuterà volentieri con acqua, elettricità e la possibilità di ormeggio a fronte di un contributo di 30,00 €.
Per la visita di Ferrara, prevedere almeno una giornata. É un’elegante città rinascimentale, con una qualità della vita molto buona. Nel centro città la bicicletta è il principale mezzo di locomozione. Da non perdere: il Castello Estense, la cattedrale ed il Palazzo dei Diamanti.
D’obbligo la degustazione di un bicchiere di vino nella terrazza di un caffè di Piazza Trento e Trieste!
Programmare la partenza dalla Citta degli “Estensi” in modo da arrivare alla chiusa per l’apertura del primo pomeriggio dell’indomani (previa prenotazione 24 h. prima).
Vi trovate ora a 56 Km a monte della chiusa Biconca di Volta Grimana.
Il Po vi ri-accoglie in tutta la sua maestosa potenza. Lo discendete prendendo all’uscita della chiusa la destra, per scivolare lentamente, gradevolmente portati dalla corrente. É raro incontrare altre imbarcazioni.
La corrente crea numerosi banchi di sabbia. Le sponde lasciano spazio ad una vegetazione lussureggiante. Ogni villaggio ha un suo posto d’ormeggio ed invita alla pausa/sosta.
É un viaggio di puro piacere….
Il Po di Goro s’immette dopo 39 km (dalla conca di Pontelagoscuro) nel fiume Po. Proprio poco prima a destra si trova l’ormeggio ben organizzato di Serravalle. Infrastrutture presenti.
Qui si possono incontrare numerosi tedeschi ed austriaci con le loro imbarcazioni, tutti fans della pesca al siluro. Siete ai piedi dell’omonimo paese.
Rimanete sul corso principale, il Po di Venezia.

Appendice Adria

Dopo più di un’ora di navigazione, trovate, alla vostra destra, prima dei vistosi Cantieri “Vittoria”, l’ormeggio privato dei Vigili del fuoco e subito dopo un ormeggio del Circolo Nautico Delta Po. (Non continuare sulla canaletta alla vs. dx, bassi fondali!).
Continuare alla vostra sinistra passando di fronte al cantiere e a soli 3 minuti trovate l’ormeggio pubblico (consigliato), vicinissimo al Museo Archeologico Nazionale, a tutti i servizi e attrattive che la bella cittadina offre.

Il Parco del Delta del Po
E’ un paesaggio sognante e straordinario che offre prospettive sempre nuove e originali. Un mondo nato dall’infinita lotta tra mare, fiume e terra, dove la natura è ancora selvaggia e dove regna un silenzio irreale.
Stormi di uccelli si alzano in volo radente, mentre una nebbia leggera confonde i confini tra terra e cielo. Le nuvole danzano instancabili: fragili all’alba, quasi minacciose la sera. Anche questo è il Delta del Po, il paesaggio che incontriamo percorrendo la statale Romea, arteria stradale che collega Chioggia e Ravenna.

Un’immensa distesa di oltre 700 chilometri quadrati, la più vasta zona umida europea e del Mediterraneo, tutelata come Parco regionale dal 1996. Un gioco di sfumature, di pennellate di luce, di brume mattutine e di cieli incendiati al tramonto.
Sul Delta del Po l’acqua domina tutto: viene dal mare, dal fiume, dai canali, che lo innervano, dalle lagune che si formano dietro i canneti, dall’intreccio di correnti che dall’Adriatico spingono verso l’interno.
E’ un paesaggio mutevole. Come le sue acque che a volte lasciano affiorare i fanghi delle lagune, altre lo sommergono completamente. Oppure come la sua flora che muta al variare delle stagioni, monotona d’inverno, gioiosa in primavera.

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Un patrimonio naturale che esige il silenzio e che invita alla meditazione. Un ambiente lussureggiante, plasmato dalle acque tumultuose del grande fiume Po che gli uomini hanno tentato di contrastare costruendo argini, scavando canali, bonificando zone paludose. Ma non sono mai riusciti a domarlo.
Il Delta del Po è un ecosistema dall’equilibrio fragile fatto di canali, paludi, lagune, canneti e banchi di sabbia. Qua e là si scorgono ancora i “casoni”, le tipiche capanne dal grande camino, punto di riferimento per il pescatore e per il guardiano di valle. La sua fauna conta oltre 370 specie di uccelli stanziali e migratori. Così il silenzio dell’ambiente è rotto dai richiami delle oche, delle anitre, dei falchi delle paludi, delle nitticore, del beccaccino. O dal lento volo degli aironi: insoliti ballerini sull’acqua nelle loro singolari uniformi bianche, cinerine e rosse… Di enorme fascino è anche la flora: fiori multicolori, arbusti, canneti, pioppi, lecci, pini marittimi. Un ambiente unico e spettacolare, il Delta del Po, luogo privilegiato per gli amanti del birdwatching e del fotonaturalismo.
Luoghi che riservano sorprese anche per i canoisti, per chi usa dei piccoli mezzi nautici, oppure per chi sceglie di percorrere a piedi, in bicicletta o a cavallo questi paesaggi indimenticabili.

Il Delta viene generalmente suddiviso in due parti che corrispondono alla sua parte più giovane detta Delta Attivo e a quella più antica detta Delta Fossile.
Il Delta Attivo è il risultato dello scorrere del fiume a partire dal 1604, da quando cioè i veneziani praticarono il Taglio di Porto Viro, l’opera idraulica di deviazione del corso del Po verso sud. L’opera fu realizzata dove ora sorge Taglio di Po, paese che porta nel nome il ricordo di quell’intervento. Il Delta Attivo è il territorio più recente del Po, quello che interessa il Parco Regionale Veneto e si compone di cinque rami principali e altri rami minori.
Dal Po Grande o di Venezia si dirama a nord il Po di Maistra (il Po di Levante, essendo regolamentato dalla chiusa di Volta Grimana, non può più dirsi veramente ramo attivo); a sud si diramano il Po Piccolo o di Goro, il Po della Donzella o Gnocca e il Po delle Tolle.

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Nella parte terminale il Po di Venezia viene chiamato Po di Pila che a sua volta si divide in Busa di Tramontana a nord e in Busa di Scirocco a sud; nella cuspide verso il mare il Po si chiama Busa Dritta e sfocia a Punta Maistra, dove c’è il Faro di Pila.

Parco Delta del Po_Airone cinerino

La valle da pesca è un ambiente salmastro dove l’afflusso di acqua dolce e salata è regolato artificialmente da chiaviche (chiuse).
Opera dell’uomo, la valle da pesca è un allevamento di pesca estensivo, dove il pesce s’accresce in modo naturale nell’arco di tre, quattro anni. La parola “valle” deriva dal latino vallum, gli argini costruiti per delimitare queste aree.

Per catturare il pesce da immettere in valle si attende il periodo della “montata”, quando d’estate il pesce novello entra dal mare nelle lagune perché vi trova maggiore nutrimento e acque più calde.
Reti poste nei punti di passaggio consentono ottime catture, un sistema già sfruttato dai Romani, che chiamavano le valli piscinae piscariae.

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Oltre che per la bellezza del paesaggio, l’ambiente vallivo si caratterizza per le tipiche costruzioni: il “cason de vale”, con il grande camino semicircolare, dimora del proprietario e ricovero dei guardiani; il “casonetto”, locale adibito al ricovero degli attrezzi e la “cavana”, luogo coperto dove si ormeggiano le barche.

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Il Castello della Mesola
L’edificazione del suggestivo complesso architettonico del Castello di Mesola ebbe inizio nel 1578 per volere del Duca Alfonso II, ultimo discendente della dinastia degli Este, che desiderava lasciare un segno importante sul territorio ferrarese costruendo una residenza di corte sfarzosa al punto da poter competere per dimensioni e magnificenza con il più antico Castello di Ferrara, simbolo assoluto del dominio estense.

Quattro imponenti torri, mura merlate, grandi finestre fanno del Castello una struttura a metà tra una fortezza e una dimora di lusso o Delizia, protetta da nove miglia di cinta muraria e circondata da un bosco per la caccia.
Secondo l’ipotesi di alcuni storici, questa futura città rinascimentale doveva contrastare il potere di Venezia sull’Adriatico: un progetto ambizioso che necessitava di tempo e di eredi che Alfonso II non riuscì ad avere. Nel 1598 infatti lo Stato Pontificio tornò in possesso del Ducato di Ferrara e di conseguenza anche di Mesola.

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L’Abbazia di Pomposa
L’origine dell’Abbazia risale ai secoli VI-VII, quando sorse un insediamento benedettino su quella che era l’Insula Pomposia, un’isola boscosa circondata da due rami del fiume e protetta dal mare.
Dopo il Mille cominciò la stagione di maggior splendore e divenne centro monastico fiorente votato ad una vita di preghiera e lavoro, la cui fortuna si legò alla figura dell’abate San Guido. Il monastero pomposiano accolse illustri personaggi del tempo, tra i quali è da ricordare Guido d’Arezzo, il monaco inventore della scrittura musicale basata sul sistema delle sette note. Chi ama l’arte antica non deve perdere l’occasione di ammirare nella basilica di Santa Maria uno dei cicli di affreschi più preziosi di tutta la provincia di ispirazione giottesca e il bellissimo pavimento a mosaico con intarsi di preziosi marmi collocati tra il VI e XII secolo.

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La Sacca di Goro
E’ un’ampia laguna racchiusa tra il Po di Goro e il po di Volano, raggiungibile dalle strade che conducono a Goro e Gorino Ferrarese.
La sacca è un’area conosciuta per la produzione di molluschi, in particolare le vongole che in questi fondali sabbiosi, profondi in media 60-70 cm. con un massimo di 2 m, trovano il loro habitat ideale per accrescersi e svilupparsi.
La sua formazione è in continua mutazione, poiché legata alle vicende idrauliche delle bocche del Po di Goro e del Po della Gnocca, alle correnti marine, alle formazioni di canneti e alle sistemazioni artificiali per la navigabilità tra le bocche e le sacche costiere.
La fauna comprende numerose specie di avifauna acquatica, sia nidificanti che di passo; la fauna ittica, oltre ai mitili da allevamento, è costituita da ostriche, cefali, anguille, orate e branzini.
La zona confinante con il mare è delimitata da una lunga striscia di sabbia localmente chiamata “scanno” meglio conosciuta come “Isola dell’Amore”.

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MANTOVA, la città dei Gonzaga – FERRARA, la città degli Estensi
Navigando su tre Regioni (Veneto, Emilia Romagna, Lombardia)

“Chioggia, Adria, Zelo, Governolo, Mantova, Castelmassa, Ferrara, Serravalle, (Boccasette) e ritorno a Chioggia”.

Si tratterà per lo più di una navigazione in completa solitudine, attraverso vie d’acqua poco infrastrutturate, ma ricche di fauna e flora. Bisognerà seguire quasi alla lettera i consigli per trarre da questo viaggio il massimo comfort. Spirito d’intraprendenza e senso pratico sono d’aiuto.
Ad alcuni di Voi la navigazione, a volte rettilinea, potrà sembrare noiosa, ma Vi assicuriamo che una volta arrivati sul Mincio, ai laghi ed a Mantova, scoprirete che ne sarà valsa la pena.
A ritroso navigando il Po, la solitudine verrà meno. Il grande fiume offre infatti maggiori possibilità di ormeggio e si incontreranno gli amanti del fiume e della pesca, sempre pronti ad una bevuta in allegria.
È consigliato l’uso giornaliero della bicicletta per raggiungere paesini, negozi, trattorie. Vi consigliamo per precauzione di abbassare il tendalino quando passate sotto i ponti.

Per questo circuito servono circa 40/45 ore di navigazione (Km 345, 17 chiuse). Una vacanza di 9/10 giorni Vi permetterà di scandire le tappe in modo ottimale.

Da portare o noleggiare in loco:
indispensabile: binocolo;
consigliato: biciclette, gommoncino o barchetta leggera a remi.

Dalla base Rendez vous Fantasia, situata sul ponte che collega il grazioso porto di pesca di Chioggia e la stazione balneare di Sottomarina, si parte verso il Nord e l’Ovest della città per raggiungere il Canale Lombardo che va navigato in direzione sud fino alla doppia Conca di Brondolo, che separa il Sud della laguna dal fiume Brenta.
Per le barche da diporto, di norma, si utilizza la conca alla vostra sinistra (questo vale anche per le conche di Cavanella d’Adige Sinistra e Cavanella d’Adige Destra)
Attraversate il fiume; di fronte a Voi l’imboccatura del Canale di Valle.
Ancora 8,5 chilometri fino alla chiusa Conca di Cavanella d’Adige Sinistra. Proprio davanti la conca si trova il pontile d’ormeggio di un simpatico villaggio: Cavanella. Qui è possibile trovare negozi di generi alimentari, bar ed un ristorante.
Attenzione: Mantenere sotto i ponti di Cavanella d’Adige Sinistra e Cavanella d’Adige Destra una distanza di minimo 3 metri di altezza libera. E’ consigliabile abbassare il tendalino.
Tutte le otto conche da Brondolo a Trevenzuolo sono azionate in video-assistenza dalla centrale operativa di Cavanella Sinistra, si prega di consultare gli orari e i numeri telefonici aggiornati nella sezione “Chiuse e Ponti Mobili”.
Dopo la chiusa e la traversata dell’Adige, proprio di fronte, si trova la Conca di Cavanella d’Adige Destra.
Dopo circa 30 minuti di navigazione, trovate un buon ormeggio sulla sinistra, 100 metri prima del ponte stradale che porta ad Adria/Loreo. Nei pressi trovate un buon ristorante di pesce.
Siete ora sul Canale Po di Brondolo. Dopo 6 km, il canale s’immette a sx nel Po di Levante. Navigate diritti per circa 4 Km in direzione del Po, a 500 m, in lontananza, di fronte vedrete la Biconca di Volta Grimana, ma Voi prendete il primo bivio alla vostra dx, direzione Mantova. Avete navigato per un totale di 125 km.
Avete già navigato per circa 3 ore. Ancora 35 minuti e arrivate ad Adria. Prima vera tappa di questo viaggio, consigliata anche per passarci la notte. Trovate, alla vostra destra, prima dei vistosi Cantieri “Vittoria”, l’ormeggio privato dei Vigili del fuoco e subito dopo un ormeggio del Circolo Nautico Delta Po. (Non continuare sulla canaletta alla vs. dx, bassi fondali!).
Continuare alla vostra sinistra passando di fronte al cantiere e a soli 3 minuti trovate l’ormeggio pubblico (consigliato), vicinissimo al Museo Archeologico Nazionale, a tutti i servizi e attrattive che la bella cittadina offre.
Il prossimo ormeggio, quasi in aperta campagna, lo trovate, alla vostra destra, a soli 35 minuti, subito dopo aver superato la chiusa di Baricetta.
L’interporto di Rovigo lo incrociate dopo un’altra ora e mezza di navigazione, in caso di necessità potete fermarvi nel lato esterno, facendo attenzione alle basse profondità. (Contattate il sig. Nino: tel. +393404932633. Lasciate voi una mancia, se vi fa piacere). Data la sua localizzazione periferica, e la lontananza da servizi, quali supermercati o ristoranti, consigliamo di passar oltre.
Il piccolo porticciolo privato di Porto Bussari prima (potete trovare acqua ed elettricità, contattate dal martedì al sabato il n. tel +390425465124) e l’ormeggio pubblico dopo, di Bosaro, si raggiungono dopo solo 30 minuti di navigazione (entrambi consigliati). Si trovano a soli 2 km dal piccolo centro, di origine romana, di Arquà Polesine.

In 30 minuti arrivate a superare la chiusa di Bussari così da arrivare al prossimo ormeggio di Pizzon in altri 40 minuti circa. Questo ormeggio è il punto di sosta ideale per una breve pedalata fino a “Fratta Polesine” 3 km. La cittadina vanta la “Badoera” la perfetta villa Palladiana edificata nel 1554, il “Museo archeologico della Frattesina“ sulla civiltà paleoveneta e la via dell’ambra .

Il prossimo ormeggio lo trovate alla vostra sinistra dopo poco più di un’ora di navigazione. L’abitato di Castelguglielmo è nelle immediate vicinanze. La conca di Canda la superate dopo altri 40 minuti di navigazione. Ne serviranno ancora 50 per arrivare alla seconda vera tappa consigliata, “Zelo”.
È vero, se siete partiti da Adria, le oltre 6 ore di navigazione possono risultare troppe. É altrettanto vero però che cosi facendo potete contare di arrivare l’indomani a superare la chiusa di Governolo, ultimo diaframma che vi separa dai laghi di Mantova. Da Zelo a Governolo servono poco più di 5 ore di navigazione, incluso il passaggio delle chiuse di Torretta (a circa un’ora), di Trevenzuolo (a circa 130 minuti), di San Leone (a 100 minuti circa), di Governolo (a circa 40 minuti). Tenete conto degli orari di apertura delle ultime due conche e dei pochi ormeggi possibili.
A Zelo, bella cittadina lungo il canale, trovate un bel pontile d’ormeggio alla vs. sinistra, subito dopo un antico ponte Asburgico in pietra ad arco. Questo ponte restringe l’alveo del fiume creando quindi una corrente d’acqua contraria a volte significativa. Fermatevi per la notte e approfittate dei servizi che offre.
Da ora e per la gran parte, questo percorso è abbastanza rettilineo ed il meno interessante; le sponde del canale sono per lo più lastricate e lambite da ciuffi di canneti e quindi difficilmente avvicinabili. Cercate di arrivare nei pressi della conca di San Leone nella pausa pomeridiana, (trovate un bel pontile per l’ormeggio d’attesa prima della conca alla sinistra), così da poter passare la chiusa alla prima apertura possibile. La chiusa è imponente e il dislivello medio è di 4 metri, verso il basso. Già da qualche km. siete in Lombardia.
«Quando ho navigato lungo questo percorso ho incrociato in tutto il tragitto solo tre imbarcazioni: nei pressi di Adria un gommone della guardia di Finanza; prima di Bosaro, “l’Ave Maria” nave albergo appoggio per i tour ciclabili; nel fiume Mincio la “River Queen” motonave Mantovana adibita a tour escursionistici».
Questo poco traffico acqueo vi darà modo di trovare i pochi ormeggi quasi sempre disponili.
Passata la chiusa di San Leone siete sul Mincio, a poche decine di metri dal fiume Po che lasciate alla vostra sinistra.
Vi si presenta uno scenario completamente diverso: “il fiume” sponde alte, vegetazione rigogliosa, anse continue. In pochi minuti arrivate nei pressi della chiusa di Governolo, il fiume qui si allarga per far posto alla briglia alla sinistra e alla chiusa che dovete passare alla destra.
Attenzione: la chiusa di Governolo ha sponde oblique (ad imbuto), che impediscono l’avvicinamento a riva.
Poco prima, un attracco nautico attrezzato. Riempite i serbatoi d’acqua. Superata la chiusa preparatevi ad ormeggiare. É la terza tappa consigliata. L’ormeggio lo trovate dopo poche decine di metri in uno slargo/ansa, alla destra, quasi di fronte a voi. L’omonimo paese è vicino e ben servito.
Ora siete liberi di partire per Mantova senza alcun intoppo (salvo in periodi di grosse piene). Il naturalistico tragitto lo navigate in circa 120 minuti. Vi serviranno 80 minuti per arrivare alla Vallazza superando quindi la botte sifone di Formigosa (di fronte, sul lato sx del canale). Durante la navigazione Vi terranno compagnia alcuni pescatori appostati sul basso argine e una quantità apprezzabile di uccelli di varie specie.
Attraversare la Vallazza sarà un vero e piacevole relax, riducete il numero dei giri motore e godeteVi la rigogliosa natura. Vi sembrerà che i fiori di loto, un vero tappeto, si protendano fino ad accarezzare la barca.
Sulla sinistra, all’inizio di questo lago, un piccolo porticciolo nautico. Verso la fine del lago tenete la destra ed imboccate il lungo tunnel di fronte a voi.

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Siete nel lago inferiore. Subito a sinistra un ormeggio privato, più avanti un porticciolo. Voi puntate dritti, rimanendo sulla sinistra, all’ingresso del protetto “Porto Catena”.
Potete ormeggiare proprio davanti all’ingresso. Al vostro arrivo potete contattare il numero +393474858488. Acqua ed elettricità sono disponibili su richiesta.

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Siete nel cuore di Mantova. Quarta tappa del vostro viaggio, la più lontana dalla base di Chioggia. Programmatevi la visita della città dei “Gonzaga”, l’ufficio turistico lo trovate a pochi passi, sulla centrale Piazza Andrea Mantegna 6 (aperto tutti giorni dalle 09.00 alle 13.30, più lunedì/venerdì dalle 14.30 alle 17.00).
Per riuscire a passare la chiusa di Governolo in mattinata dovete ripartire da Mantova entro le 09:30 (ricordarsi di telefonare), se intendete superarla nel pomeriggio, avete ancora un’intera mattinata per godervi Mantova. Nel primo caso, Castelmassa sarà la vs. quinta tappa. Nella seconda ipotesi la tappa la dovrete programmare in funzione della stagione, delle ore di luce. In entrambe le ipotesi la sesta tappa dell’indomani sarà Ferrara .
Avete navigato a ritroso il Mincio ed ora vi trovate nel bel mezzo del fiume Po. Il più grande ed importante d’Italia con una larghezza di massimo 4 km. Consultate ancora la segnaletica che qui è meglio rispettare. Siete a favore di corrente, la barca potrebbe risultare più difficile da gestire. Ricordatevi: l’ormeggio contro corrente è molto più facile; il tirante d’acqua è più importante al ridosso esterno del gomito delle anse; la boa bianca va tenuta a sinistra, la rossa a destra; i rombi di richiamo sono sopra gli argini; per sotto-passare i ponti dovete puntare verso l’arcata dove troneggia un rombo giallo; si deve navigare solo con buona visibilità.
In presenza di corrente d’acqua troppo forte, di nebbia o scarsa visibilità meglio rifare il percorso dell’andata per rientrare a Chioggia. Ferrara è facilmente raggiungibile da Bosaro con mezzi pubblici o in bici (circa 20 km).
Sarà uno slalom di circa 3 ore per arrivare all’attracco Nautisport di Castelmassa. Il centro della cittadina è praticamente a ridosso dell’argine. Non fatevi comunque problemi, se ne avete voglia, ad attraccare in qualche ormeggio prima o dopo. A Felonica, ad esempio, poco più avanti, potete sia chiedere ospitalità a Nautica Sermide (+39 3357414778) che a Folaga canottieri, per trovare un ormeggio libero.
Sermide è un villaggio ben attrezzato; l’ormeggio pubblico è gestito da un club di canoe. Potete accostare e chiedere l’acqua. Da vedere il Museo della Seconda Guerra Mondiale.
Attenzione: per arrivare a Nautica Sermide, nonostante le indicazioni, potete rimanere a destra dell’isolotto, ma non bisogna continuare al di la dell’ormeggio, poiché ci sono bassi fondali. Per riprendere la navigazione, ritornate indietro, per riprendere il Po come da indicazioni (Mantenendo l’isolotto sulla vostra destra).
Partendo da Castelmassa servono circa 3 ore per arrivare alla conca di Pontelagoscuro* (non dimenticare di prenotare l’apertura!).
Un bel ormeggio lo trovate subito dopo la chiusa nello slargo alla vostra sinistra. Ora siete in Emilia Romagna. Per arrivare al porto San Paolo, a due passi dal centro di Ferrara, servono all’incirca 60 minuti. Dovete percorrere tutto il lungo rettilineo e al bivio (attenzione all’incrocio sx, bassi fondali) girare a sinistra. Il porticciolo si trova subito dopo aver sottopassato il quarto ponte a sx. Questo porticciolo ha avuto importanti attenzioni negli anni ’90 ma poi è andato via via dimenticato ed ora risulta essere in disuso. Qualora desideriate potete contattare, due giorni prima del vostro arrivo a Ferrara, il sig. Georg chiamando il n. 0039 3282161442. Vi aiuterà volentieri con acqua, elettricità e la possibilità di ormeggio a fronte di un contributo di 30,00 €.
Per la visita di Ferrara, prevedere almeno una giornata. É un’elegante città rinascimentale, con una qualità della vita molto buona. Nel centro città la bicicletta è il principale mezzo di locomozione. Da non perdere: il Castello Estense, la cattedrale ed il Palazzo dei Diamanti.
D’obbligo la degustazione di un bicchiere di vino nella terrazza di un caffè di Piazza Trento e Trieste!
Programmare la partenza dalla Città degli “Estensi” in modo da arrivare alla chiusa per l’apertura del primo pomeriggio dell’indomani (previa prenotazione 24 h. prima).
Vi trovate ora a 56 Km a monte della chiusa Biconca di Volta Grimana.
Il Po vi ri-accoglie in tutta la sua maestosa potenza. Lo discendete prendendo all’uscita della chiusa la destra, per scivolare lentamente, gradevolmente portati dalla corrente. É raro incontrare altre imbarcazioni.
La corrente crea numerosi banchi di sabbia. Le sponde lasciano spazio ad una vegetazione lussureggiante. Ogni villaggio ha un suo posto d’ormeggio ed invita alla pausa/sosta.
É un viaggio di puro piacere….
Il Po di Goro s’immette dopo 39 km (dalla conca di Pontelagoscuro) nel fiume Po. Proprio poco prima a destra si trova l’ormeggio ben organizzato di Serravalle. Infrastrutture presenti. E’ la vostra settima tappa.
Qui si possono incontrare numerosi tedeschi ed austriaci con le loro imbarcazioni, tutti fans della pesca al siluro. Siete ai piedi dell’omonimo paese.
Rimanete sul corso principale, il Po di Venezia. Bentornati in Veneto.
Continuate verso valle per 17 km, a sinistra la conca Biconca di Volta Grimana ed il Po di Brondolo che Vi riporterà a Chioggia con i tempi dell’andata. Sarà la Vostra nona ed ultima notte in barca.
Se avete invece ancora un giorno a disposizione, l’ottava tappa sarà Boccasette (ma potrebbe anche essere, più facilmente, Porto Levante o addirittura Albarella (vedere la carta nautica).
Continuando a navigare verso valle, dopo tre chilometri troverete sulla sponda destra, l’ormeggio del villaggio di Taglio di Po. Bar, Ristoranti e diversi negozi disponibili.
Di fronte a Taglio di Po, trovate la simpatica cittadina di Porto Viro.
Continuate verso valle, superate il grande ponte della statale 309 “Romea” e a seguire due grandi isolotti selvaggi. Dopo un po’ più di 10 km, il Po di Gnocca si apre a destra. Solo 2 Km più avanti sulla sinistra incrociate il Po di Maistra. Sono solo due dei sette bracci del Po.
Quasi nascosta tra la vegetazione, l’imboccatura del Po di Maistra, ramo del fiume artefice delle meravigliose valli che lo costeggiano.

Attenzione: prima di imboccare il Po di Maistra valutare la velocità del corso dell’acqua. Il ponte che si trova a pochi metri ha un tirante d’aria di circa 3 metri. Si sottopassa questo ponte in sicurezza solo con lo zero idrometrico e con il tendalino abbassato.

Attenzione: la navigazione è garantita fino a Boccasette. Il ponte mobile di Boccasette impedisce il proseguo perché interrato. Prevedere quindi anche nel ritorno il sottopasso del ponte con circa lo zero idrometrico.

Dopo il ponte ad arco di Ca’ Venier, il tratto di fiume si presenta particolarmente interessante. L’aspetto quasi selvaggio con una vegetazione rigogliosa lo fa assomigliare ad un corso d’acqua tropicale. S’incontrano diverse isolette e tra i piccoli meandri non mancherà occasione di vedere aironi bianchi o cenerini, garzette, cormorani, falchetti, germani reali, anitre e cavalieri d’Italia. Stanziali o migratori popolano i numerosi specchi d’acqua salsa di piccole e silenziose lagune interne. Vere oasi naturalistiche ideali per il Bird Watching.
Troverete un punto d’ormeggio pubblico sulla sponda sinistra a circa metà percorso. Navigando oltre il corso d’acqua, tra paludi e canneti, giungete in prossimità del ponte, meglio ormeggiare e raggiungere il piccolo borgo di Boccasette a piedi.
Per il rientro a Chioggia da Boccasette prevedere circa 6 ore di navigazione. La barca va resa nella disponibilità dell’organizzazione, libera da ogni oggetto personale, entro le 09.00 del mattino seguente. Grazie.

(*) Pour les horaires et les numéros de téléphone mis à jour consultez la section “Écluses et ponts mobiles”

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Sono le particolarità ambientali e paesaggistiche che contraddistinguono e differenziano le “stazioni” del Parco del Delta del PO: “ambiti territoriali omogenei”, come le definisce la Legge istitutiva. Per tutte il denominatore comune è l’acqua, ancorché a vari gradi di salinità, ha determinato l’origine di splendidi ambienti naturali.

E dall’acqua, accanto all’acqua, si sono sviluppate nei secoli tutte le attività dell’uomo legate alla pesca, all’agricoltura, alla tradizione, alla cultura, all’arte.

La straordinaria presenza di uccelli, con oltre 300 specie fra nidificanti, svernanti o di passo insieme ad alcuni mammiferi, come il “cervo delle dune” del Bosco della Mesola, costituisce un patrimonio di fauna di elevato valore.
Così come tutti gli elementi “verdi” del Parco, come boschi planiziali o igrofili, anche pinete e dune rappresentano il patrimonio della flora del delta del Po.

Il Parco racchiude al suo interno straordinarie testimonianze ambientali, artistiche, naturalistiche di quello che c’ è intorno al Delta del Po.

Scoprite un Delta storico che convive con l’attivissimo Delta di oggi.

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Adria, città etrusca, e città che diede il nome al Mare Adriatico.
Da non perdere la visita al Museo Archeologico Nazionale, dove sono attualmente conservati importanti reperti di epoca etrusca e romana. Meritano una visita inoltre la Chiesa di Santa Maria Assunta della Tomba e la Cattedrale.

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Arrivando a Fratta Polesine, città a 20 km circa da Rovigo, si ha l’impressione di essere stati trasportati in un’altra epoca.

Il centro è infatti costellato da antiche dimore aristocratiche che risaltano in contrapposizione con il piatto paesaggio agrario circostante.

Vi consigliamo una visita alla splendida Villa Badoer, unico sito Unesco della provincia di Rovigo, realizzata da Andrea Palladio nel 1556. Essa è il fulcro architettonico su cui è stato costruito il centro di Fratta Polesine.

La Villa spicca per la dominanza visiva sul paesaggio circostante, in quanto sopraelevata rispetto al piano campagna, essendo stata costruita su di un basamento di pietra al fine di salvaguardarla da eventuali esondazioni dei fiumi ed amplificarne l’impatto scenico. La Villa è un tripudio di sobrietà ed eleganza che ogni anno richiama turisti da ogni parte del mondo, interessati a vedere dal vivo l’opera del grande maestro dell’architettura veneta, Andrea di Pietro della Gondola, più conosciuto come Palladio.

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I laghi di Mantova.
I dati geologici e paleoambientali indicano che durante l’antica età del Bronzo (ca 1800 a.C.), lungo il fiume Mincio, a valle dell’attuale città di Mantova, si sviluppò un lago di origine naturale. L’attuale assetto dei laghi di Mantova fu però creato artificialmente nel 1190 da un ingegnere bergamasco. Essendo questi monumenti di ingegneria idraulica antichi di oltre otto secoli, si è indotti a pensare che i laghi di Mantova siano anch’essi “laghi naturali” anziché sbarramenti fluviali artificiali. I laghi di Mantova dal 1984 sono parte integrante del Parco del Mincio.

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Mantova. La città dei Gonzaga.
Mantova è una città circondata da 3 laghi artificiali e situata in Lombardia. È nota per essere una delle capitali più ricche del Rinascimento italiano. Sotto la signoria dei Gonzaga la città conobbe un enorme sviluppo artistico e architettonico, che la rende, ancor oggi, una delle più belle città italiane.

Innumerevoli i punti d’interesse: Castello di San Giorgio, Piazza Sordello (cuore della Mantova Rinascimentale), palazzo Ducale (residenza dei Gonzaga), Duomo di Mantova (Cattedrale di San Pietro), Piazza Erbe ed il palazzo della Ragione, la torre dell’Orologio, e molto altro ancora.

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Castelmassa
In questo tratto, il corso del fiume Po si allarga lasciando spazio ad ampie golene coltivate a pioppeto e ad una millenaria isola ricoperta da una fitta vegetazione.

La produzione artigianale e l’industria della lavorazione del mais sono i motori dell’economia locale, ancora legata alla tradizione rurale.

Tra le manifestazioni va ricordata l’ antica Fiera di S. Martino che si tiene nella seconda domenica di novembre. In tale occasione, oltre al tradizionale cartoccio di castagne fumanti, si può assaggiare il “Pane di S. Martino”, preparato con farina di castagne, farina di mais, lievito di birra e noci.

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Sermide e Felonica
Il neonato comune rurale di Sermide e Felonica ospita alcuni punti di interesse poco conosciuti ma ugualmente meritevoli, tra i quali il Museo della Seconda Guerra Mondiale del Fiume Po a Felonica e l’oasi naturalistica protetta del Parco Golenale di Gruccione a Sermide, il quale deve il proprio nome alla particolare presenza della colorata specie volatile del Gruccione.

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Ferrara
Ferrara è una delle più eleganti capitali italiane rinascimentali. Passeggiando tra le sue strade riscoprirete in ogni angolo, il suo glorioso passato, che la rende una splendida città d’arte anche nel presente.

Gli Estensi la governarono per tre secoli e le diedero l’aspetto che ancora oggi conserva: un’urbanistica unica che armoniosamente fonde Medioevo e Rinascimento e ne fa la prima città moderna d’Europa. Questa sua caratteristica le valse il riconoscimento come Partimonio dell’umanità dall’UNESCO.

E’ una città silenziosa, a misura d’uomo, da percorrere a piedi o in bicicletta, rivivendo ad ogni passo magiche atmosfere del passato.

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Luoghi da non perdere: il Castello Estense, il Palazzo della Ragione, la Cattedrale ed il Palazzo dei Diamanti e la Catterdrale di S. Giorgio. Le mura di Ferrara sono lunghe all’incirca 9 km e hanno mantenuto pressoché inalterate le loro condizioni giungendo ai giorni nostri come si presentavano in epoca medievale.
D’obbligo la degustazione di un bicchiere di vino nella terrazza di un caffè di Piazza Trento e Trieste!

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